Votre psychothérapeute vous embrigade-t-il (elle) ?

Votre psychothérapeute vous embrigade-t-il (elle) ?

A la lecture d’un article sur le site Psychologie.com, je me laisse embarquer par une réflexion sur l’embrigadement constant de cette approche. Je dis réflexion au sens où, installé face au site, je fais un retour miroir à son contenu.

D’abord, ce que je vois (oui, faut y aller, c’est vrai) : un article produit par une psychothérapeute qui s’en prend au rôle dans lequel on s’enfermerait. Jusque là, bon, on est habitué à cette démarche clientéliste de la psycho à vouloir étiqueter les personnes et les comportements. On arrive en psycho, c’est aussi sûr que sur un bûcher, on est grillé.

Cette fois, c’est le rôle de médiateur qui est épinglé. Attention c’est un rôle qui relève d’une bonne thérapie. Vous suivez une formation à la médiation, vous devenez médiateur, et zou, direct client pour une thérapie. Vous relevez de la même problématique que si vous êtes plutôt tyran, victime ou juge. Et zou.

Ah, et dites-moi, il n’y a pas de rôle pour le psychothérapeute ? Dommage. La psychothérapeute y va de son discours pourtant d’un enfermement sans pareil : « Nous ne sommes pas tous forcément prisonniers d’un rôle, mais nous avons tous intérêt à identifier le groupe auquel nous appartenons, car prendre conscience de nos conditionnements est le premier pas vers la libération de notre vrai moi. » Hé bien qu’elle crée la définition du rôle de psychothérapeute et elle aura certainement fait le premier pas pour s’en libérer. Exemple d’une question ? Faites-vous des grilles ou vous vous oubliez vous-même ?

Partager cet article

Commentaires (2)

  • Alain

    Bien répliqué ! Moi j’ai fait le test n’importe comment, en cliquant n’importe où, et je suis devenu une victime ! J’ai recommencé alors plus sérieusement, et je suis devenu le tyran. Comme cela m’a rendu triste j’ai refait le truc encore une fois, et je suis devenu le médiateur. Faudrait que j’aille me faire soigner, depuis que j’ai rencontré Flavia et Sarah, parce qu’après avoir recommencé le test une quatrième fois, je suis devenu le juge. Elles ont oublié le tricheur, le joueur, le blagueur, l’arroseur, le moqueur, et comme “Nous ne sommes pas tous forcément prisonniers d’un rôle…” je me suis amusé dans ce jeu, à n’en avoir aucun. Amour et paix à Flavia et Sarah.

    25 août 2012 - 14 h 07 min
  • Jean-Louis Lascoux

    Ce test à une dimension intuitif rassurante, pourrions-nous penser. Au troisième coup, Alain, vous étiez en passe d’être rassuré. Rhhaa, il ne fallait pas persister. D’évidence, les auteures ont oublié un autre personnage dans leur galerie, ces gentilles dames des recettes … 🙂

    25 août 2012 - 20 h 52 min

Répondre à Alain Annuler la réponse