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Gbagbo a pris le frontiste Gilbert Collard comme avocat

La valse des avocats a commencé chez Laurent Gbagbo, l’ancien dictateur de Côte d’Ivoire assigné à résidence, dans le nord du pays, à Korogho. Les deux avocats français, Jacques Vergès et Roland Dumas, ont été congédiés(1). Le remplaçant français est un quasi dignitaire du Front National, l’avocat Gilbert Collard. Ce dernier fait partie des valets et s’affiche désormais sans retenue comme un allié du parti des Lepen.

Le rapprochement entre la cadette des Lepen et l’ancien dictateur ivoirien est récent. Elle l’a courtisé avec force, réitérant ses demandes, au moins depuis janvier 2011. A ce moment là, Gbagbo tâtonnait en recherchant un discours nationaliste affirmé pour mobiliser les ivoiriens autour de lui. Des dates de rendez-vous avaient été retenues. De nombreuses critiques avaient été faites à l’occasion de l’annonce de cette complicité d’opportunité considérée comme “contre nature”. Le 12 février 2011, Marine Lepen a ainsi été gratifiée du titre de la plus raciste des français.

Pourquoi alors dans une telle situation, maintenir cette relation ? Les enjeux sont importants. Peu importe désormais que Gbagbo soit dans une très mauvaise passe de sa carrière politique. Les caches d’armes ont été plus faciles à trouver que les avoirs ivoiriens dispersés et qui restent à prendre. Laurent Gbagbo sait maintenir pour lui un avantage : une bonne partie du trésor financier du pays.

Ainsi, la motivation du Front National, qui a souvent su où aller prendre, n’est certainement pas une soudaine solidarité humaniste ou politique avec un dictateur déchu. Son procès n’entamera pas son existence paisible. Bien avant, les négociations peuvent paraître compliquées, mais ne se résument-elles pas simplement à la libération de l’ex-despote contre les clés des comptes bancaires et adresses des lieux de dépôt ?

(1) Le point du 13 mai 2011

Je n’accepterai pas la fonction de défenseur des droits

Non, je ne peux pas accepter la fonction de défenseur des droits. Cette super autorité, instituée par l’article 71-1 de la Constitution, se fragilise par son étendue. Il est invraisemblable d’avoir tout mélangé. Certes, le médiateur de la république est bien mieux nommé en défenseur des droits. J’en avais pris le parti voici longtemps, ne serait-ce que pour clarifier l’usage du terme de médiateur. Dans l’ouvrage particulièrement référencé que j’ai dirigé avec Agnès Tavel, Code de la Médiation, recueil des textes sur la médiation officielle, et feuille de route pour son orientation, nous avions souligné que le rôle de cette autorité était plus de la défense des droits que de la médiation. Ce changement ne peut que nous convenir. Il me convient. Malheureusement, je lis sur le site même du gouvernement qu’il n’y a rien de changé. En réalité, le défenseur des droits est un médiateur unique au service de tous les citoyens. A croire que le gouvernement serait le premier lieu de travail de l’épouse du président, partie en lutte contre l’illettrisme. Médiateur n’est pas défenseur ! Avec cette confusion, je ne peux pas accepter la fonction qui est pourtant disponible et les candidats vaillants ne sont pas pléthores.

Non, ni je ne souhaite ni je ne répondrai favorablement à la proposition d’être défenseur des droits. Ce qui devait être intégré dans ses attributions ne l’est pas et ce qui n’était pas souhaitable qui le soit l’est. C’est une pagaille dans laquelle les anciens délégués du médiateur de la république ne vont pas plus s’y retrouver que l’institution parisienne elle-même. Au lieu d’être un interlocuteur facilitateur pour les administrés, cette nouvelle administration kafkaïenne va larguer les plaignants. Sa lisibilité est brouillée. Pourtant le dernier rapport de Jean-Paul Delevoye a été clair. Le propos a été une véritable remontrance au pouvoir politique et à l’ensemble du gouvernement, de la présidence au dernier des conseillers ministériels : le pouvoir politique détourne l’administration de son rôle. Sa voix a portée dans le vide. Il reste des échos qui ne franchissent pas les enceintes ministérielles. Rien ne va dans ce grand foutoir. Il faut repenser le management. Les personnes doivent redevenir la priorité des administrations. Celles-ci doivent avoir une loi : le service public et non pas imposer des lois de fonctionnement aux citoyens.

Les quatre autorités regroupées sont les suivantes : Médiateur de la République, Défenseur des enfants, Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (Halde) et Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS). Et pas le Contrôleur général des lieux de privation de liberté. On y a mélangé le public et le privé. Bon courage pour les retraités de l’administration qui se dévouent bénévolement pour que l’Office central fonctionne… Mais quid des services publics qui ont été privatisés et qui échappent malgré tout à cette autorité au rôle salvateur ? Où donc va aller se cacher l’indépendance ? Je me souviens d’avoir lu dans Rue 89 un article qui citait la défenseur des enfants : « D’une manière générale », Claire Brisset a senti que son autorité et son indépendance étaient respectées, même quand elle critiquait les premiers placements d’enfants en zone de rétention. Seul accrochage, avec les présidents de conseils généraux sur sa critique de l’aide sociale à l’enfance : « Ils ont menacé de me couper mon budget », raconte-t-elle. Cette réflexion aurait pu inspirer de vérité le médiateur de la république qui n’a guère dénoncé les centres de rétention.

Non, décidément, malgré la garantie d’une retraite dorée, je n’en veux pas. Il est improbable que les administrés soient bien servis. Il convient cependant que j’en vienne à un peu plus de réalisme : le plan appartient à Jack Lang. Il s’est fait son poste, en échange de sa voix, en temps et en heure. C’est maintenant que le retour doit se vérifier. Jack est en bonne relation avec l’occupant de l’Élysée. C’est une des conditions. Contrairement à ce qui était prévu par la commission qui a initié cette réforme, le défenseur des droits est choisi par le président de la république, non  élu à la majorité des trois cinquièmes par les députés. Ceux-ci ne disposent que d’un droit de veto. L’affaire semble vue d’avance. Les mutins risquent de se compter sur les sièges de l’Assemblée Nationale. A moins que la pression des rangs de la majorité contre la politique d’ouverture à gauche fasse son œuvre ? Alors ce serait, ainsi que le pronostique Le Monde, Francoise de Panafieu qui obtiendrait le poste. Contre vents et marées, malgré l’indicateur sur Marine Lepen, Nicolas Sarkozy n’est pourtant pas, quant à lui, homme à s’en laisser conter…

Bref, selon toute vraisemblance, la place n’est pas destinée à un plus jeune que ça…

Quelque chose à dire sur Marine Lepen ?

Le jeu de cache-cache auquel se livre de toute évidence le parti le plus partisan de l’autoritarisme en France muselle nombre de personnes. La peur commence à intimider. Les courtisans s’entraînent aux ronds de jambes. Le souvenir ne suffit pas. Serait-ce trop ancien ? Pourtant, l’évidence n’est guère contrastée lorsque l’on se tourne pour regarder la leader du premier parti contre les libertés déjà malmenées…

Alors, Marine Lepen, quelque chose à dire sur elle ? Un médiateur professionnel m’a répondu : rien. Ce n’est pas mon avis. En effet, bien qu’elle pourrait prêter à se méfier ou à rire, Marine n’a aucun talent. Ses parents, et surtout son père, l’on faite fade. Mais comme il faut bien expliquer l’impact populaire, des journalistes trônant sur des média grand public lui attribuent un charisme que l’aboyeuse du Front National n’a pas. Refusant d’imaginer que seule la connerie humaine justifie son ascension politique, on fouille dans le creuset de la logique des événements.

C’est tristement plus simple. Elle répète son père comme une fille trempée dans une sauce bidouillée par Sigmund Freud. Tandis qu’il grognait, elle joue la petite fille donneuse de leçons à la m’dame ou au m’sieur de la radio-télé. Elle feint la complicité avec la populace qui va voter pour elle et dont elle ne connait rien. Il tentait de rivaliser avec Georges Marchais. Tribun des soirs de beuverie, il a attiré en nombre les arsouilles en mal de reconnaissance. Ils lui ont trouvé un slogan de pochtrons, digne du programme de galère qu’elle serait capable de concocter “Les gars de la Marine“. Il lui a refilé son auditoire comme on passe un bâton merdeux à la génération suivante.

Dans cette fange populacière où grouille la vermine et les valets, elle se vautre. Elle jubile de ses reparties prévisibles comme le scénario d’une série télévisuelle, style les feux de la bêtise, de la haine et de la jalousie. Les journalistes se plaisent à la taquiner. A-t-elle bien compris ? Marianne de la vulgarité, elle prend un air hautain et simule l’outrage. Elle affiche l’autosatisfaction de la plus stupide des décérébrées. Ca marche. Elle éructe à la manière du vieux singe, mais le clown est mal cloné. N’y-a-t-il pas eu erreur dans le dosage hormonal ? Les journalistes la trouvent devenue nationalement fréquentable, oublieux de son incurie dans le Nord-Pas-de-Calais. Elle s’incline dans une révérence sournoise d’une matrone vengeresse. Elle est devenue une femme politique et gouaille comme les femmes publiques ne le font plus.

Avocate frustrée et pétaradante, la virago Lepen tenterait-elle d’imiter le bruit de la Harley Davidson ? Ca ne masque guère l’engin, même si ça fait bien trottoir. Elle doit se faire des injections de testostérone pour développer et cultiver à la manière féminine la plus grosse part de la connerie masculine.

La question que j’en viens à me poser est de savoir pourquoi cette Marine là n’a pas été invitée par TF1 pour augmenter le panel de son carré de VIP dont le niveau correspond tout à fait à cette serveuse de lieux communs.

Et pour terminer, faut-il discuter avec Marine Lepen ? La peine de mort, l’immigration, les expulsions, les tests ADN, le renforcement sécuritaire, etc… Autant de non-sujets de discussion avec l’héritière électoraliste. C’est comme si on me proposait de discuter sur la question de savoir si on devait me priver de liberté… Un débat qui n’en n’est pas un.

Apprenez à dire Frenchleaks !

L’information est un droit démocratique, c’est pourquoi, ce jeudi 10 mars, Mediapart vient de lancer FrenchLeaks. Il s’agit de l’équivalent de Wikileaks, le site qui a ouvert au grand public les ragots de la diplomatie américaine. Des ragots, mais des vrais, des potins, mais des sérieux. Tous directement prélevés dans les documents de la bêtise diplomatique qui conduit les petits et les grands pays, jusqu’au monde dans toutes les institutions.

Mediapart s’est lancé dans un partenariat avec le fondateur de Wikileaks et fort de sa toute nouvelle consolidation financière, veut continuer a divulguer les documents qui paraitraient chauds bouillants et dignes de faire péter un scandale. D’un côté, avec Voici et Voilà, il existe la presse des chasseurs de potins de la jet set. Désormais, avec Wikileaks et Frenchleaks, il va exister les media ressources des potins des dirigeants et de la corruption. De la transparence sur du peu ragoutant. Une fois l’œuvre de journalisme accomplie, il conviendra de savoir ce que les citoyens, peu heureux d’avoir la confirmation de ce qu’ils savent déjà, vont faire pour que les choses changent…

16 états américains sans la peine de mort

Un pas de plus vers le respect social de la vie humaine vient d’être franchi aux États Unis où la peine de mort est très répandue. Cette fois c’est dans l’Illinois, le fief du président Barack Obama, que la peine de mort vient d’être supprimée, alors que le nouveau gouverneur, Pat Quinn, s’était déclaré favorable aux exécutions capitales. Il a ratifiée l’abolition de ce châtiment barbare en déclarant : “Notre système de peine capitale est intrinsèquement truffé d’erreurs“.

L’illinois fait ainsi parti des États encore minoritaires à ne plus la pratiquer face aux trente-quatre autres États fédérés sur cinquante. Le débat avait éclaté en 1999 lorsque des étudiants de la Northwestern university avaient réussi à prouver l’innocence d’Anthony Porter à deux jours de son exécution. Grâce à eux, aujourd’hui, dans cet État, c’est quinze personnes qui vont donc sortir du couloir de la mort .

La violence collective et individuelle, le racisme, la bêtise se concurrencent pour justifier la peine de mort. Osez découvrir le site favorable à une abolition inconditionnelle de la peine de mort.

Procès Chirac, procès politique…

Le compagnon Pasqua

Avec les procès contre Charles Pasqua, le ministre de l’intérieur français qui détient un record pour les affaires, les poursuites en justice, les comparutions devant des juges d’instruction et les condamnations, c’est le tour de Jacques Chirac à devoir rendre quelques comptes devant les tribunaux qu’il a réussi à contourner jusqu’à maintenant. Le système d’influence est justement au cœur du débat et c’est lui qui dans cette affaire se débat. A y regarder de prêt, la mise en cause de l’ancien maire de Paris et président de la République française peut paraître badine. Comparer aux affaires Pasqua, que ça ! des combines.  Des arrangements entre copains pour augmenter les revenus en créant des postes sans rien faire. Autrement dit, des emplois fictifs qui ont bien intéressés des élus encore en exercices.

Sur fond d’affaire Juppé

C’est dans ce bain de trafic d’influence et de financement occulte du parti RPR devenu UMP, que l’actuel ministre des affaires étrangères a trempé. Pour ces méfaits, Alain Juppé a bénéficié en appel de la clémence judiciaire. Il a été condamné à un an d’inéligibilité. A peine terminé, il se précipitait à Bordeaux, renversait le conseil municipal et se réinstallait sur le siège du Maire. Pourtant, en première instance, les juges avaient été clairs : « Alain Juppé […] a délibérément fait le choix d’une certaine efficacité en recourant à des arrangements illégaux […]  la nature des faits commis est […] contraire à la volonté générale exprimée par la loi ; qu’agissant ainsi, Alain Juppé a, alors qu’il était investi d’un mandat électif public, trompé la confiance du peuple souverain. […] ». Condamnation : 18 mois de prison avec sursis et 10 ans d’inéligibilité.

En appel, l’embarras des juges était lisible : « Il est regrettable qu’au moment où le législateur prenait conscience de la nécessité de mettre fin à des pratiques délictueuses […] , M. Juppé n’ait pas appliqué à son propre parti les règles qu’il avait votées au parlement. Il est également regrettable que M. Juppé  […] ait maintenu la négation de faits avérés. Toutefois, M. Juppé s’est consacré pendant de nombreuses années au service de l’État, n’a tiré aucun enrichissement personnel de ces infractions commises au bénéfice de l’ensemble des membres de son parti, dont il ne doit pas être le bouc émissaire. »

A cette occasion, le juge préférait fermer les yeux sur le fait que l’intéressé et ses acolytes ont bénéficié sans détour des fonds publics détournés. Ils ont organisé à leur profit des réunions, des repas, des soirées, payé des locaux politiques, financé des campagnes, pour finalement atteindre l’objectif d’être élus et percevoir les rémunérations afférentes aux fonctions qu’ils ont ainsi obtenues.

L’espoir existe d’un système judiciaire indépendant

A voir la situation et les personnes impliquées, comme Jean De Gaulle, petit fils du général, François Debré, frère du président du Conseil constitutionnel, l’épouse de Robert Poujade, il est évident que les personnes se jouent du système. Comment condamner un ancien président de la république ? N’a-t-il pas été élu grâce aux moyens récoltés illégalement ? L’Histoire ne se refait pas . Elle sera entachée de la corruption manifeste.

Toutefois, ne pas faire ce procès, n’est-ce pas encore une fois prendre le risque d’ajouter au discrédit de la classe politique et de la main mise sur le système judiciaire ?

A la lumière de ce qui se passe en ce moment, on comprend pourquoi, à titre préventif, l’actuel président de la république a tenté de faire disparaître le système des juges d’instruction. L’échec de cette tentative témoigne qu’il existe bien un espoir quant au fonctionnement sain de cette organisation sociale. Un espoir, car les injustices sont criantes, tandis que le pouvoir politique tente d’attirer l’attention des électeurs sur les affaires de mœurs. Ce détournement de l’attention n’a pas d’autre but que de faire monter le sentiment d’insécurité, tandis que les affaires sont classées par une justice emportée par les groupements d’intérêts politiques.

Comme dans l’affaire Tapie, les plus démunis sont les perdants

Quelle que soit la date du procès concernant cette affaire, l’éventuel décès de Chirac n’empêchera pas la poursuite de ses co-inculpés et les sanctions, le cas échéant, pourraient bien être à l’image du premier procès Juppé. Ce qu’il faut bien retenir, c’est l’injustice flagrante qui est ressentie par le plus grand nombre des concitoyens. La qualification même de la fraude apparaît inéquitable. Cet argent détourné ne l’a-t-il pas été pour permettre aux bénéficiaires de se maintenir dans des fonctions ? Ne leur a-t-il pas permis d’obtenir d’autres fonctions, encore plus importantes et rémunératrices et de poursuivre en utilisant cet ascenseur social ? Cet argent n’a-t-il pas été détourné au détriment des plus pauvres d’entre les Français ? Certains d’entre eux n’ont-ils pas simultanément à ces détournements de fonds publics été accusés outrageusement d’abuser du système de solidarité ?

A chaque fois que l’argent est pris indument dans les caisses des collectivités publiques, c’est autant d’argent en moins pour les actions de solidarité. Ce sont les plus nécessiteux qui en pâtissent. Et, sans paradoxe, ce sont eux qui sont mis à l’index par les auteurs des abus de bien sociaux. Alors, dans ces affaires, le remboursement de l’argent public devrait a minima être la règle.

Évidemment, le système judiciaire est là pour rendre les décisions au nom du peuple français. Le problème est que certains trouvent les moyens légaux ou illégaux, on l’a vu dans l’affaire Tapie, d’empêcher le système judiciaire d’agir. On pourrait s’attendre à ce qu’il applique la loi de manière aussi équitable envers tous les citoyens, de quelle couche sociale qu’il provienne. Ainsi une partie de la confiance dont les Français ont besoin envers leurs institutions pourrait être rétablie.

American express et tromperie

Depuis plus de 5 ans, j’avais une carte American express. Comme beaucoup de voyageurs d’Air-France, je m’étais laissé tenté par cette carte avec le cumul des miles pour obtenir des billets en retour de ma fidélité souvent bien contrainte. Et puis l’autre avantage apparent était de pouvoir payer avec cette carte au prélèvement pas plus différé que la carte bleue, mais qui ajoutait aux miles. Je pensais que les commerçants étaient sélectionnés. Et surtout que l’avantage premier d’American Express offrait une garantie qu’en cas d’incident les choses allaient pouvoir se clarifier, se débloquer, s’arranger. Plus de cinq années sans problème. Enfin, coup de bol pour moi. Sans le moindre incident de paiement. American Express était content. Moi, je payais. American Express m’envoyait sa pub pour les nouveaux commerçants entrés dans le réseau…

(suite…)