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Les médiateurs professionnels ?

Les médiateurs professionnels sont exclusivement membres de la Chambre Professionnelle de la Médiation et de la Négociation. Issus d’une même formation, titulaires du Certificat d’Aptitude à la Profession de Médiateur – CAP’M®, ils apportent la garantie de la performance. Leur devise est : un médiateur, une mission, un résultat. Tiers de confiance indépendants, neutres et impartiaux, ils agissent en toute confidentialité, afin d’obtenir des accords pérennes, dans le respect du code d’éthique et de déontologie de leur profession, le CODEOME.

Les médiateurs professionnels sont des spécialistes des stratégies et interactions en communication-SIC®, de la qualité relationnelle et de l’aide à la libre décision. Ils maîtrisent les mécanismes de l’adversité et de l’altérité et accompagnent les meilleures conditions du dialogue interpersonnel, social, commercial, sociétal…

Les médiateurs professionnels sont experts de la prévention et de la résolution des différends. Ils sont garants d’une approche inversée, fondée sur les invariants fondamentaux des conflits : juridiques, techniques et émotionnels.

Les médiateurs professionnels ont développé un vaste réseau international de compétences avec des avocats, des experts de tous secteurs d’activité et des spécialistes de la relation. Ils interviennent auprès de tous publics : particuliers, entreprises, organismes publics et privés.

Méta-foire en créativité

la balançoire de la bêtise

la balançoire de la bêtise

J’appelle ça une méta-foire. A-t-on jamais vu quelqu’un qui aurait besoin d’un pneu au bout d’une corde pour dégueulasser ses fringues ? Comme si en plus trouver un pneu était plus simple dans un pareil environnement que de mettre une planche en travers.

C’est le genre d’âneries qui trainent en formation depuis 25 ans qui ont le don de me consterner.

La démocratie peut-elle supplanter le régime économique en Europe ?

Alexis-TsiprasUn regard de médiateur professionnel est nécessaire pour éclairer la situation la Grèce et du peuple Grec. De vieilles discussions sont reprises et animées. Ce qui se passe n’est-il pas la conséquence de l’entrée de la Grèce dans la zone € ? Ou bien encore : plus anciennement, fallait-il laisser entrer la Grèce au sein de la CEE ? Et, en sourdine, sans pour autant ne pas être entendu, le débat sur le sens de la démocratie revient au devant des préoccupations, larguant les clans d’extrême droite, de Sarkozy à Lepen.

Finalement, le sujet politique est revenu grâce à l’étouffement économique. Il est revenu dans les conversations avec des sujets que nombre de citoyens n’ont habituellement pas l’occasion d’aborder. Ici, l’implicite est de savoir comment un peuple, en l’occurence les Grecs, peut décider de son sort au sein d’une communauté d’intérêts ? Le peuple est-il qualifié pour le faire ? Clairement, le peuple – celui d’en bas, cela va sans dire – est-il digne de confiance pour décider de ce qui le concerne en premier lieu, sa situation économique dont le déclin lui est imputé ?

Lire la suite sur l’Officiel de la Médiation =>

La profession de médiateur, une réflexion pour l’été

Quelle différence entre la médiation en tant qu’activité et la médiation en tant que profession ?

Vous souhaitez recourir à un médiateur ? Faire la différence n’est pas toujours simple. Il y a ceux qui se faufilent pour se faire identifier sans se soucier des exigences réelles d’une profession. Il y a ceux qui surfent sur la notoriété en imitant les présentations, en s’inventant des expériences. Il y a ceux qui font du rabattage de clientèle en dédoublant les cartes de visite.

La médiation professionnelle est une discipline que j’ai initiée en 1999-2000. Il est ainsi utile de le rappeler pour écarter l’amateurisme et identifier les élucubrations : les médiateurs professionnels sont membres exclusifs de la Chambre professionnelle de la médiation et de la négociation. Ils ne sont pas seulement titulaires du CAP’M, ils sont engagés par le respect du CODEOME, le code d’éthique et de déontologie des médiateurs.

Pour les médiateurs professionnels, la médiation est un coeur de métier

droit à la médiation - 1La différence entre la médiation et la médiation professionnelle est claire. Pour ceux qui exercent la médiation, pas la médiation professionnelle, c’est une activité de plus dans l’exercice de leur profession – exemple quand ils sont juristes, ils ne sont pas médiateurs, ils dissocient.

Pour les médiateurs professionnels, la médiation professionnelle est un coeur de métier. Quelles que soient leurs autres compétences, les médiateurs professionnels font toujours de la médiation professionnelle.

Pour les médiateurs professionnels, la médiation professionnelle est une discipline au service des personnes. Ils sont les acteurs du droit à la médiation, indissociable de la défense de la liberté d’expression, de la libre décision et de l’égalité des droits.

Voilà la conception de la médiation professionnelle pour ceux qui veulent en acquérir les compétences.

Les médiateurs professionnels vous accompagnent dans vos projets. Ils ne vous présentent pas un discours panique, comme celui des risques liés à vous, à l’environnement ou aux autres. Ils vous font revenir aux fondamentaux de la confiance pour construire et développer. De ce fait, ils font bien moins de la prévention des conflits, avec tous les comportements liés à l’adversité, que de la promotion de la qualité relationnelle, avec toutes les attitudes et comportements liés à l’altérité.

La médiation professionnelle en tant que discipline ne saurait être présentée comme un moyen pour faire face au harcèlement morale ou aux risques psycho-sociaux. C’est encore ici une présentation amateur de la médiation, voire une façon détournée de surfer sur les approches sécuritaires de la relation.

La médiation professionnelle, c’est la confiance avant tout. Une confiance travaillée, comme un ouvrage de compagnonnage.

Une issue pour les relations dégradées et les conflits

Le médiateur professionnel est un acteur de la libre décision. Cette posture est à mettre en relation avec le fait qu’un différend est par essence contraignant. Toute personne en conflit est enfermée dans le rapport conflictuel. De ce fait, la médiation professionnelle, contrairement aux autres formes de médiation enseignée dans tous les autres centres de formation, n’est pas un espace de liberté, ce qui est absurde. On ne peut venir librement en médiation, pas plus que volontairement. On y vient a minima sous la contrainte conflictuelle. L’entrée en médiation est donc dans le conflit. C’est l’objectif de la médiation professionnelle d’apporter la libre décision. Ainsi en va-t-il de l’issue de l’intervention du médiateur professionnel.

Ce qui distingue la médiation professionnelle est la rationalité. A remarquer aussi que les médiateurs professionnels sont engagés par le manifeste pour le droit à la médiation.

Vous trouvez les médiateurs professionnels sur le tableau officiel des médiateurs professionnels et sur l’annuaire en ligne : allomediateur.fr

Les trois organisations liées à la profession de médiateur

L’illogisme se glisse parfois dans les réseaux sociaux

Illogisme informatique ou contributif sur linkdin

Illogisme informatique ou contributif sur linkdin

Il y a quelque chose qui n’est pas logique sur cette capture d’écran Linkedin. Ce n’est pas simple, il faut connaître, mais quand on connaît, justement, c’est encore plus simple. Quoiqu’il en soit, il y a quand même quelque chose de pas logique 😉

Une piste : l’illogisme peut être dû à l’informatique ou à la contribution…

D’autres captures d’écran viennent éclairer pour trouver la réponse. Quand on like, normalement, ça se voit sur linkedin, à moins que l’on modifie après avoir vu que ça allait se voir … bref, pas simple de communiquer sur les réseaux sociaux, de trouver intéressant un article et puis finalement d’avoir été trop spontanée. Merci quand même de cet engouement chère maître…

Les vingt ans de la médiation judiciaire au civile

Modes amiables de règlements des différends - médiation et conciliation

Modes amiables de règlements des différends – médiation et conciliation

La loi qui a institué le recours à la médiation en matière civile date du 8 février 1995. Vingt ans plus tard, un rapport de l’inspection générale des services judiciaires sur le développement des modes amiables de règlement des différends dresse un bilan peu élogieux du recours à la médiation judiciaire dans les affaires civiles et notamment familiales. Malgré cela, les auteurs recommandent le maintien du même système, en en renforçant les mêmes travers. Pourquoi et comment ?

Les médiateurs professionnels ont cherché à comprendre. Le document a fait l’objet d’une lecture rigoureuse.

En conclusion, les motivations des auteurs ne semblent pas être celle de servir les intérêts des justiciables pas plus que de déjudiciariser les différends… Toutefois, les professionnels de la médiation ne souhaitent pas en rester là et ont décidé d’offrir leurs réflexions pour apporter à la médiation le professionnalisme nécessaire à l’amélioration du service public.

Aux instances politiques de savoir sortir des jeux de lobbying et des corporatismes et prendre leurs responsabilités.  Lire l’article sur l’officiel de la médiation =>

Les valeurs de “Les Républicains” pour les nuls

Voyant ce que le peuple est capable de faire en politique, par exemple de suivre les choix suggérés par des factions organisées autour d’un système de préservation d’avantages, je me suis souvent demandé s’il était pertinent d’être « démocrate ». De la même manière, le mot « république » peut-il représenter aujourd’hui l’identification de la chose commune ? L’appropriation du nom « républicain » m’a conduit à chercher des réponses sur le site promotionnel. Le valez-vous bien ? Voici les valeurs de « Les Républicains » pour les nuls.

L’influençabilité à l’épreuve sur les réseaux sociaux

Illustration d'une opération hypnotique de la logique.

Illustration d’une opération hypnotique de la logique.

En combien de temps croyez-vous résister à un système logique absurde ?

Sur le réseau social Linkdin, j’observe qu’il n’y a aucune réponse logique à cette suite :

11 x 11 = 4
22 x 22 = 8
33 x 33 = ?

Les répondants proposent 81, 36, 18, 64, 256…

Pourtant, ce qui est flagrant, c’est que les deux lignes de départ servent à conditionner le lecteur sur une représentation fausse du système de calcul, en se fondant sur l’idée de “sortir du cadre pour être créatif”. Il s’agit d’entraîner incidemment vers l’absurde. Le test est concluant. C’est le même mécanisme qui est utilisé avec les “valeurs” du groupement politique “Les Républicains”. Notez bien que sur l’exemple de la suite citée, sur plus de 500 répondants, je n’ai trouvé qu’une seule réponse revenant à la règle logique donnant comme résultat 1089. Même après avoir dénoncé le mécanisme, les répondants continuent d’affluer pour répondre “en dehors du cadre”… alors même que ce n’est pas une preuve de créativité, mais d’influençabilité.

L’anaphore, dans le style Hollande, préside sur le site « Les Républicains »

Le discours est de type hypnotique. Pour obtenir ce résultat, l’anaphore préside à la présentation des valeurs de « Les Républicains », tel un hommage à François Hollande (cf. débat télévisé opposant les 2 candidats en 2012). Le décompte lui-même pourrait être significatif. Le mot « Républicain »est utilisé 20 fois et commence 13 des 15 injonctions de la page. Hollande avait tenu deux fois de plus avec les 15 « Moi, président » à la suite.

Décodeur général : La république des loups

Pour aller vite, voici une restitution de sens de l’ensemble du texte. Un total de huit mots représente les « valeurs » de « Les Républicains ». L’éthique n’a pas inspiré les rédacteurs. Dans leur vocable, le mot « valeur » glisse de l’ordre moral à la spéculation financière. Le discours flatte l’égo de ceux qui lisent l’actualité dans la bulletin mondain de la « high society ». Un « le républicain » est présenté comme un « self made made », dont la réussite est une affaire personnelle. Sa motivation est notamment de ne rien devoir à personne. Il aspire à la réussite. Il travaille et ne compte que sur lui et doit pouvoir en retirer un mérite exclusif. Il vit dans un monde d’adversité et ne connaît pas la signification de ce qu’est l’altérité ou la solidarité.

#Liberté

Liberté Travail Laïcité Justice

Liberté Travail Laïcité Justice

Ils écrivent : « Républicains », c’est le nom de ceux qui préféreront toujours la liberté à toutes les formes de dépendance, et choisiront toujours l’ouverture à l’universel contre l’enfermement communautariste, le sentiment d’une destinée commune à la guerre des origines et des mémoires.

Commentaire : 

Associer la liberté au sentiment d’une destinée commune par préférence à la guerre des origines et des mémoires, après avoir écrit qu’on est contre les communautarismes, c’est tenter de jouer sur des ambiguïtés entre élitisme et patriotisme. Pour plaire et séduire, les mots de cette proposition sont tous liés au registre affectif du langage. L’adverbe généralisateur « toujours », utilisé 2 fois, vient peser pour ajouter une force à la représentation spiritualiste d’un universalisme incongru, mais qui fonctionne ici juste pour un effet poétique.

Le mot liberté se retrouve mêlé à ceux de « dépendance », d’ « enfermement » et de « guerre ».

Néanmoins, dans le travail rédactionnel réalisé, c’est en fait le seul terme qui semble avoir fait l’objet d’une réflexion sur le choix sémantique associé. Il est cependant défini en creux, par opposition, comme si les « Les Républicains » n’avaient pas pensé à valoriser le concept de Liberté autrement qu’au travers de la peur.

#Travail

Ils écrivent : « Républicains », c’est le nom de celles et de ceux qui refusent d’abandonner à d’autres la maîtrise de leur propre destin, et qui veulent vivre debout, de leur intelligence, de leur travail, de leur mérite sans être redevable à personne.

Commentaire :

Le travail n’est pas une valeur, c’est un moyen pour vivre et tout le monde n’y trouve pas la satisfaction qu’il serait en droit de s’y procurer. Chercher à mobiliser autour de l’idée du travail renvoie inévitablement au souvenir « Arbeit macht frei » des camps de concentration. Aujourd’hui, le travail ne rendrait pas libre mais riche : « travailler plus pour gagner plus ». C’est une autre aliénation.

Placer le mot travail mot parmi des valeurs républicaines est non seulement une démonstration d’inculture, mais une insulte à l’idée même de la république.

Par ailleurs, si l’on fait abstraction de ce sens politique, le principe du travail est de contribuer à une oeuvre collective, non à une réussite personnelle, donc on est toujours redevable à quelqu’un du fruit de son travail et de sa réussite ; c’est ce qui fonde la solidarité entre les personnes au sein d’une société respectueuse des autres, promotrice et reconnaissante.

#Laïcité

Ils écrivent : Pour que demain, nos enfants retrouvent confiance dans l’avenir en continuant d’écrire une histoire de liberté, d’égalité, de fraternité et de laïcité, unissons-nous !

Commentaire :

La laïcité n’est pas une promesse « Pour que demain ». Nos enfants n’ont rien perdu en confiance : le sous entendu est un abus d’attribution d’un sentiment démagogique. La laïcité est une affaire de société et en premier lieu d’éducation. Elle ne s’inscrit pas dans une attente, mais dans une exigence présente.

La laïcité n’est pas une valeur non plus ; c’est un principe de séparation des systèmes religieux et de l’Etat républicain ; c’est une condition fixée pour établir des modes de vie en société afin de promouvoir la liberté de conscience.

Si nous voulons que les enfants aient confiance dans l’avenir, il convient de leur apporter l’éducation et l’ouverture sur des projets dynamiques, motivants et entreprenants, et aussi une connaissance du fait religieux pour leur épargner de se retrouver influençable dans des rapports de complaisance pour les « soumissions volontaires ».

#Justice

Ils écrivent : Nous appelons à nous rejoindre tous les Français qui aiment la République, ce miracle par lequel tant d’hommes dans le monde qui se sont endormis sujets, se sont réveillés citoyens, parce que ce mot signifie pour eux une certaine idée de l’Homme…

Commentaire :

La justice est une représentation mystique, un leurre paradisiaque pour réguler les relations sociales, autour d’un pacte religieux.

Par ailleurs, le statut de citoyen n’est pas propre à la république. Les sujets sont des citoyens. Les citoyens peuvent être tout autant asservis en république qu’en royauté, puisque c’est la comparaison sous-entendue par les rédacteurs. Dans tous les cas, le réveil des « sujets » ne s’est pas fait après une nuit de sommeil tranquille. La conquête des droits républicains et démocratiques ne sont pas le fruit d’un « miracle » ; ils sont le résultat d’une lutte avec de nombreuses victimes.

Progrès Responsabilité Mérite Autorité

Progrès Responsabilité Mérite Autorité

#Progrès

Ils écrivent : Nous appelons à s’unir à nous tous les Républicains qui ont dans leur cœur l’amour d’un pays dont l’idéal a transformé le monde.

Commentaire :

Cet appel apparaît plus chevrotant que vibrant. Il fait attribuer la transformation du monde à un sentiment, jouant sur une intonation démagogique. Cette transformation résulte d’une évolution de la pensée qui a touché une représentation universelle de l’humain, pas fondée sur un patriotisme.

Le progrès sociétal, autant des droits que des techniques, a été rendu possible par l’éclosion de la Raison et la diffusion de l’instruction.

L’oeuvre politique est à réaliser pour ce qui est d’assurer la répartition des richesses issues des progrès technologiques ; pour l’instant les appropriations et abus détournent les effets des progrès.

Dans tous les cas, la notion de progrès vient surfer sur l’idée des courants progressistes, sans en présenter le moindre contenu, seulement en tentant de récupérer le terme.

#Responsabilité

Ils écrivent : « Républicains », c’est ainsi que se nomment celles et ceux qui se battent pour l’émancipation de la personne humaine et pour le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

Commentaire :

Il est inutile de se battre pour la responsabilité. Ce vocabulaire invitant au rapport de force, sous-entendant l’idée de « guerre juste » et donc d’éliminations légitimes de vies innocentes, comme en Libye ou en Syrie, est pathétique.

Pour des personnes plus responsables, le seul moyen est l’éducation et donc la propagande des intérêts de la liberté. La liberté de chacun dépend celle de tous et c’est l’aide à l’éducation non à la destruction des vies qu’il convient de coopérer, au nom de la « chose publique ».

#Mérite

Ils écrivent : « Républicains », c’est le nom de celles et de ceux qui refusent d’abandonner à d’autres la maîtrise de leur propre destin, et qui veulent vivre debout, de leur intelligence, de leur travail, de leur mérite sans être redevable à personne.

Commentaire :

L’insistance à ne pas être redevable, conduit à la représentation américaine de la réussite : « self made man » sans le système de solidarité qui fait précisément le fondement et la sécurité de notre organisation sociale républicaine.

On peut observer là un détournement de conception sociétale, en même temps qu’une culture superficielle aussi indigeste que l’est la mal bouffe et la malnutrition des fast food.

Le slogan sous-entendu est celui de l’unification des loups solitaires : « En bande on est encore plus fort. »

#Autorité

Ils écrivent : « Républicains », c’est ainsi que se nomment celles et ceux pour qui le combat contre le fanatisme et l’intégrisme, contre l’obscurantisme et la déraison, contre la barbarie et la sauvagerie qui menacent toute forme de civilisation dans le monde, est au-delà de la droite et de la gauche.

Commentaire :

Encore du combat, rien de tel pour mobiliser les bagarreurs de l’existence qui ne réfléchissent guère autrement lors des appels à la mobilisation générale. L’autorité affichée ici est clairement celle d’un système répressif, justifiant les mesures liberticides de même nature que celui qui est stigmatisé.

Pourtant, il est évident que l’autorité de compétence est la seule autorité qui vaille. C’est ainsi que la priorité politique de toute société est l’éducation, la garantie de l’exercice de la liberté pour qu’elle puisse s’exercer notamment pour l’expression, la conscience, la décision, avec l’indépendance du système judiciaires, de la presse et de la médiation…

La république n’est certainement pas l’affaire d’un seul parti politique, encore moins d’un qui s’en revendique exclusivement.

Les neurosciences bidonnées à la conquête du management

Alors même que la loi semble être plus difficile pour les organismes de formation, les courriels se font de plus en plus nombreux pour des propositions d’amélioration des styles de management, de la manière de communiquer et de l’efficacité relationnelle. Les programmes de formation pleuvent comme un jour de déluge.

De la théorie des quanta…

Quand j’étais jeune consultant d’entreprise, un type basait son discours sur le management à partir de la théorie de la relativité et des quanta. Ca en jetait. On n’y comprenait rien et il se faisait un plaisir de rabâcher son laïus. La partie restreinte l’animait particulièrement. Face à un public qui se dilatait les oreilles jusqu’aux bâillements absolus, il balançait la théorie des quanta. Je n’ai jamais su combien il devait y en avoir de quanta pour remplir le wagon dans lequel le type courrait inutilement pour démontrer qu’il ne courrait pas plus vite que le train roulait, mais l’apôtre était affirmatif : pour être un bon manager, la théorie des quanta était aussi indispensable que celle de la relativité. Et là dessus une trentaine d’années s’est écoulée.

…à la théorie des neurosciences.

Scanning d'un cerveau humain par rayon X

Scan d’un cerveau humain par rayon X

Maintenant, foin de la bêtise humaine, je lis que “les neurosciences nous enseigneraient que notre cerveau construirait en permanence des réalités virtuelles et qu’il ne ferait aucune différence entre le virtuel et le vécu.” Et c’est moi qui le met au conditionnel.

En tout cas, c’est reparti. Dans l’assourdissant silence de l’abîme universel, le rire est l’instrument de la raison. Ce que je perds en rassurance sur l’espèce humaine, je le gagne en jeunesse d’esprit.

Les neurosciences sont embarquées depuis une quinzaine d’années. J’y ai participé, avec la méthode Herrmann. Mais ce n’était quand même pas à ce point. On découvrait. Mais aujourd’hui, le contenu des affirmations sur les apports des neurosciences sont emballés comme si c’était de la science. En réalité, c’est du bidon. Il n’y a rien de prouvé, rien de démontré, rien. C’est bidon. Ce qui circulent sur internet n’a pas d’autres objectifs que de créer une entente général pour amener les gogos – premiers et seconds couteaux du management, patrons en quête d’absolu – dans les cabinets des pseudo-neuroscientifiques. C’est la nouvelle mode du bidonnage. Astrologie et psychologie, même combat : celui qui a raison est celui qui obtient ses reconnaissances de l’Etat : tromperies et supercheries n’en finissent pas. Vous avez expérimenté ?

Avez-vous un cerveau ?

En fait, ce dont témoignent ces programmes, c’est que leurs concepteurs – qui pillent abondamment le contenu des autres et qui se copient les uns les autres, au point de ne plus savoir d’où proviennent les contenus – ont découvert récemment qu’ils ont un cerveau entre les oreilles et qu’ils ne savaient pas à quoi ça servait. Un radiateur les jours de fièvre peut-être ? Cette découverte incroyable pour eux, généreux comme l’est tout humain, est une motivation de partage. Ils viennent dans les entreprises vous annoncer la bonne nouvelle sous une forme de question : savez-vous vous servir de votre cerveau qui travaille tandis que vous dormez ? Le filou vous raconte des histoires à dormir debout et il y croit tandis que vous, hein, vous… hé bien vous risqueriez bien d’y croire… en tout cas au discours de ces pseudo-neuroscientifiques.

Les spameurs et copieurs de la formation de médiateur professionnel

Pratique de la médiation professionnelleDans tous les secteurs, le spam, comme le piratage de contenu, est un sport. C’est une recherche de dopage du contact client, l’EPO de la prospection. Dans la formation, ça y va : je suis régulièrement asphyxié par ces démarcheurs à la sauvette qui prétendent avoir les compétences en piochant dans tous les contenus des autres pour se faire un programme de formation qu’ils présentent alors comme novateur, complet et formidable. A croire que ce sont des vendeurs de voitures version 1970-1990 reconvertis, sans avoir acquis la moindre compétence supplémentaire.

En l’occurrence, ils parasitent le vocabulaire de la médiation professionnelle. Virés d’ici et de là, ils continuent à se prévaloir de la profession de médiateur et s’affublent d’autres titres méritoires, comme dans une compétition de pin’s et de badges.

Ces pseudo-concurrents, larmoyants de leurs échecs dont la cause est leur frénétique ambition, m’adressent leur contenu de formation et envoient à mes clients devenus médiateurs leurs mailings spameurs. Décidément, ils n’ont pas d’autres fichiers que celui de ceux qui sont déjà en place ? Qui va les lire ? Ils agacent, certes, mais seulement parce qu’ils spament, rien d’autres. C’est comme si j’étais plombier et que pour faire venir de la clientèle, j’allais au devant des clients d’une école de plomberie… Ca agace, parce que c’est complètement improductif. Ils annoncent des formations dans toutes la France, et maintenant à l’étranger ! Ils ne leur restent toujours plus qu’une ou deux places, comme si l’attente était chez eux aussi impatiente qu’un jour sans pain devant une boulangerie polonaise. Ils vont jusqu’à s’appuyer sur le propre calendrier de l’EPMN pour en suivre les dates. Ca trompe peut-être quelques personnes, mais quand elles le découvrent, ces personnes, c’est d’un très mauvais effet. Ils parviennent même à m’extorquer un sentiment de sympathie pour eux : la honte, j’ai même honte pour eux parce qu’ils se revendiquent de la médiation.. et de surcroît médiation professionnelle.

Hé oui, c’est pas comme ça les gars. Il faut savoir prospecter. Cet article même, vous allez le lire. Mais combien de gens vont le lire ? Pas grand monde. Il ne va être lu que par des personnes branchées médiation, personne d’autre, ou quasi. Ha oui, vous, vous allez le lire, et même le relire, la gorge serrée. Et vous allez vous demander comment répondre. Vous risquez de faire gagner de l’argent à un avocat pour une consultation. Vous n’êtes pas nommés, rien ne permet à quiconque de vous identifier, sinon parce que vous spamez, alors votre réponse ne sera d’aucun effet. Personnellement, je ne lis pas vos salades. Je ne visite pas vos sites. Je m’occupe de ce qui m’intéresse et, ce sujet terminé, vous n’en faites plus partie. Vous pouvez donc commencer à mieux réfléchir.

Tiens, alors puisqu’on est entre nous, et que c’est mon métier d’aider les personnes parfois en désespérance, trois conseils. Oui, des conseils parce que vous piquez dans mes ressources, alors je vous donne trois conseils pour vous développer : il vaut mieux être quelque part, petit artisan, mais réellement quelque part. Vous connaissez le vendeur d’andouilles ? Ca vous va si bien. Deuxièmement : faites preuve d’intelligence, parce que pour le moment, c’est pas ça, et depuis le début. Le troisième conseil ? Suivez les deux premiers.

Pour ceux qui passeraient innocemment par là et se diraient (à juste titre) : “Ouah, il n’y va pas de main morte, Lascoux, et qui auraient besoin d’un éclairage : la médiation ne signifie pas se taire face aux situations inacceptables, la médiation ça signifie : liberté d’expression.

Au fait, mon bouquin, le premier sur la formation de médiateur professionnel, va ressortir le 13 mai en librairie : “Pratique de la médiation professionnelle, une méthode alternative à la gestion des conflits” ESF éditeurs. 7° édition. La première date de 2001. Un best seller de la médiation, quoi. Il est mis à jour, évidemment.

J’ai décidé d’offrir de mon temps à la réserve citoyenne de l’éducation nationale

Initiateur de la médiation professionnelle, j’ai décidé d’offrir de mon temps à la réserve citoyenne de l’éducation nationale.

A la suite des attentats de janvier, la minute de silence demandée dans les écoles de la République en hommage aux victimes du fanatisme religieux islamique, n’avait pas été accueillie avec le respect attendu de la part d’élèves dans plusieurs établissements. Le 21 janvier, en réponse au manque évident d’entretien de la laïcité, François Hollande avait annoncé la création d’un nouveau dispositif de promotion des intérêts de la laïcité. L’idée a émergée d’une « réserve citoyenne d’appui » aux 64 000 établissements français est placée sous la houlette des rectorats.

Le 9 février, Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’éducation nationale, a confirmé la mise en place de ce nouveau dispositif. L’école fait ainsi appel aux ressources de la république : ses propres citoyens, pour mieux illustrer les avantages de la laïcité. « Dans la continuité de la grande mobilisation de l’École pour les valeurs de la République », les enseignants peuvent faire appel à des « intervenants extérieurs dans leurs classes pour illustrer leur enseignement dans l’un des champs d’expertise définis par le ministère. Il est d’ores et déjà possible d’y participer : des formulaires d’inscription sont mis en place. »

Les « champs d’expertise » ont été définis. Les réservistes doivent avoir des compétences dans les domaines : « histoire et mémoire », « monde professionnel », « santé et prévention », « actualité et médias », « arts et culture », « citoyenneté et valeurs de la république », « droit », « environnement », « international ». Le site de la ministre indique aussi que « d’autres compétences se manifestent comme sur les droits des femmes ou de l’enfant ».

Plusieurs médiateurs professionnels proposent d’ores et déjà leurs compétences en matière de qualité relationnelle, de promotion de l’altérité, de l’égalité des droits, de la laïcité et de la résolution des différends.

Il semble que les Français y sont très favorables. Déjà sur un échantillon de 1 008 personnes âgées de 18 ans et plus personnes, 37 % se sont déclarés prêts à s’y engager (Sondage Odoxa pour CQFD et iTELE, réalisé par Internet, les 5 et 6 février).

Sources :

Jean-Louis Lascoux Réserve citoyenne Education nationale

Jean-Louis Lascoux Réserve citoyenne Education nationale