Non, le monde ne tourne pas rond !

Non, le monde ne tourne pas rond !

Hé oui, dans votre tête, la rondeur est rarement au rendez-vous, comme dans l’univers. Ca vous dit quelque chose cette expression : “Ca ne tourne pas rond dans sa tête !”, qui sous-entend clairement que si ça tourne rond, alors, tout va bien. 

Et si c’était une représentation infondée du monde ?

De fait, la sphère peut paraître comme une forme parfaite. Pourtant, ce n’est pas très sûr. A y regarder d’un peu plus près, la sphère n’est pas aussi ronde que cela. Certes, elle paraît bien douce quand on la regarde dans une bulle.

Elle nous entraîne dans le monde des mathématiques. A ce propos, vous connaissez la conjecture de Poincaré ? Il paraît que c’est l’un des grands mystères des mathématiques. Cette conjecture pose la question suivante : toute forme tridimensionnelle sans trou peut-elle être transformée en sphère ? Quelqu’un, en 2003, le mathématicien Grigori Perelman, a répondu oui. Pour cette affirmation, il s’est appuyé sur une méthode mathématique appelée “Ricci Flow” de Richard S. Hamilton.

Mais cette démonstration, bien qu’essentielle, ne dit rien sur la manière dont les formes réelles — celles que l’on observe dans la nature, dans les écosystèmes ou dans les structures sociales — s’organisent, se stabilisent ou s’ajustent.

C’est dans cette perspective que j’introduis un nouveau concept non mathématique au sens strict, mais opératif dans le cadre de la Théorie de l’Ajustativité Générale (TAG).

C’est là qu’intervient le concept de “fractosphéricité“, un concept qui se conjugue avec la (TAG) que je développe en lien avec l’ingénierie systémique relationnelle®.

Définition du concept proposé

Fractosphéricité : propriété d’une forme tridimensionnelle simplement connexe (sans trou topologique), non sphérique, qui atteint néanmoins un état stable ou harmonieux dans un système complexe.

Autrement dit, une forme n’a pas besoin d’être sphérique pour être équilibrée. Certaines configurations fractales, polarisées, irrégulières — mais ajustées selon leur propre dynamique interne — peuvent manifester une stabilité comparable à celle d’une sphère.

Le modèle DT-FRACTAL®, issu de la TAG, explore précisément ces structures : des formes non sphériques, mais barycentriquement cohérentes, organisées par ajustement relationnel, et non par symétrie idéale.

Pourquoi cette approche est scientifique ?

Parce qu’elle ne rejette pas les théories antérieures (topologie classique, géométrie différentielle), mais les complète en proposant un nouvel angle de lecture pour les formes complexes observables.

La fractosphéricité introduit un cadre opératif d’analyse des formes ajustées dans les systèmes vivants, sociaux ou informationnels.

Ce que cela change

Cela ouvre une perspective nouvelle :

  • Un monde pas forcément centré, mais cohérent.
  • Un monde pas forcément symétrique, mais stabilisé par ajustement.
  • Une manière d’observer la réalité autrement, sans réduire l’harmonie à la perfection géométrique.

Donc : la fractosphéricité n’est pas une vérité mathématique à prouver comme un théorème, c’est une grille de lecture, un nouveau regard sur les formes de l’univers. Elle illustre comment la science peut avancer non pas en niant ce qui précède, mais en complétant les réponses par d’autres questions.

C’est ainsi que vous pouvez commencer à penser autrement.

 

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