L’événement annuel de la médiation professionnelle
J’ajouterais ici qu’aujourd’hui nous rappelle que Denis Diderot est né il y a 300 ans ! L’auteur de Jacques le fataliste fait partie de ceux qui m’ont conduit à penser le droit à la médiation… L’un des fondateurs de la laïcité…
Et dans le domaine de la médiation, là aussi la laïcité a du mal à se faire entendre. Mais nous déployons les actions qu’il faut et la médiation professionnelle a son événement unique à la Bibliothèque Nationale de France cette année encore, les 17 et 18 octobre. La mobilisation est forte pour que cette évènement historique marque les mémoires : les médiateurs professionnels soutiennent un droit nouveau, le droit à la médiation pour tous.
Ils sont nombreux à tenter d’étouffer l’émergence de ce droit pourtant porteur d’une liberté simple : la liberté de décision ouverte à tous, soutenue, maintenue, une liberté de projet et de sérénité. Ils sont nombreux à le combattre déjà, parce qu’il vient contrarier leur modèle d’une société de servitude du plus grand nombre. Pourtant ce droit est fondamental. Il faut qu’il soit mieux compris par l’ensemble de la population.
Imaginez une seule situation : si vous êtes traîné(e) en justice, vous serez quoi qu’il en soit deux à devoir vous soumettre à la décision judiciaire. Si jamais vous êtes conduit à aller à en médiation, vous serez deux à prendre une libre décision. La différence est entre soumission et liberté. La différence est très nette, même si elle parait a priori difficilement concevable, parce que le modèle de servitude est une forte habitude. C’est là qu’il est indispensable d’avoir à faire à des médiateurs professionnels, comme il a été conçu une justice avec des magistrats professionnels. Dans ce domaine comme dans l’autre, l’amateurisme n’a jamais été une instrumentation satisfaisante. Pour faire face à la déjudiciarisation des affaires, il convient que des professionnels puissent intervenir.
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