La carte secrète de Nicolas Sarkozy pour rester à la présidence de la république
Les personnes qui m’entourent savent que je suis un chantre de la liberté. Une liberté qui puise sa légitimité au travers de la fugitivité de l’existence. Une liberté qui se pense dans une recherche constante de responsabilité sociale et d’engagement vers la promotion de l’égalité des droits. Je suis pour une organisation sociale respectueuse. Je me retrouve dans ce bien commun, un héritier et un transmetteur.
Faut-il aider Nicolas Sarkozy dans son projet ?
Les enjeux des élections présidentielles ne sont pas là où une grande partie des électeurs les placent. Ils pensent à leur situation, ils pensent à leurs conditions de vie et parfois à celles de leurs concitoyens. Chacun va concentrer une conception de la France dans un bulletin qu’il va offrir à un candidat. C’est un système démocratique qu’une partie de la population dénonce comme illusoire. Cette partie là, quoique souvent partisane et même engagée, ne prend pas le chemin des urnes. Elle refuse de s’impliquer dans une pratique qui ne permet pas d’avoir une gouvernance de qualité. Leurs critiques sont quasiment les mêmes que celles des philosophes de l’antiquité grecque.
Le candidat Nicolas Sarkozy a demandé qu’on l’aide, lui. Il a répété que parce qu’on l’aiderait, nous aiderions la France. Il s’agit d’un cas typique de confusion identitaire très souvent observé chez les dirigeants Africains et ceux qui se positionnent comme pères d’une nation.
Le projet de Nicolas Sarkozy est un projet personnel, un jeu, pas un projet pour la France, pas un projet pour un peuple. Il a un projet égocentré, qui flatte l’élitisme. Il n’a pas une proposition de soutien aux plus démunis, or c’est le devoir des forts que de soutenir ceux qui se trouvent en position de faiblesse.
Ainsi, si vous vous voulez aller mieux dans votre vie, mettez ce qui est fort en vous au service de ce qui est faible en vous. Si vous renforcez vos points forts, vous négligez les points faibles qui doivent se débrouiller entre eux. Cette même loi vaut pour une organisation sociale : une société fonctionne bien quand le fort se met au service du faible. Il s’agit même d’une stratégie globale pour garantir des conditions de sécurité. L’autre pratique développe l’insécurité et c’est précisément celle choisie par Nicolas Sarkozy.
La mafia installée doit-elle rester au pouvoir ?
Nicolas Sarkozy a réussi à faire d’un parti politique un regroupement sectarisé dont l’objectif devrait relever de la Mivilude. Avec le programme de Nicolas Sarkozy, c’est ceux qui gagnent et ceux qui veulent gagner qui se regroupent pour gagner mieux, gagner plus, comme dans une grande arnaque pyramidale.
En 2012, avant d’aller déposer un bulletin, les affaires de corruption sortent des palais de Justice. L’entourage de Nicolas Sarkozy est condamné, en dépit de toutes les influences pour tenter de nettoyer les parquets. Il apparaît de plus en plus incertain que l’actuel président puisse échapper à des poursuites judiciaires s’il n’est pas réélu. Il devra chercher un pays qui ne fait pas d’extradition pour délit financier. Pour lui, le cadeau du week-end n’est pas de pouvoir diriger une politique de sauvetage d’un Etat duquel il participe à gérer la faillite depuis plus de dix ans.
Pour Nicolas Sarkozy le cadeau est le renouvellement de son immunité. C’est la condition pour qu’il n’ait pas a subir ce que Jacques Chirac lui a laissé comme cadeau avant de sombrer dans un tourbillon cérébral.
Pourquoi et comment détourner les attentions
Un étau judiciaire se resserre autour de lui pour des malversations dont les montants dépassent l’imagination des contribuables qui donnent leur confiance. Certains des proches de Nicolas Sarkozy sont en prison pour abus de faiblesse, d’autres ont été condamnés pour abus de biens sociaux. Un entourage très proche, fait de complicités diverses dont plusieurs ont bénéficié des distinctions républicaines continue de sévir. Les services personnels sont confondus avec les services à la nation. Les malversations sont honorées. D’autres comparses sont poursuivis pour avoir spéculés sur la santé de milliers de personnes. D’autres ont bénéficié des largesses financières volées sur les fonds publics. Les affaires sont nombreuses. Nicolas Sarkozy a besoin d’être réélu pour bénéficier de la protection associée au mandat présidentiel.
A voir tout cela, on pourrait se demander comment des électeurs peuvent conserver leur confiance à une personne qui s’inscrit dans la lignée d’Alexandre Stavisky, un escroc qui a conduit à des scandales aux multiples répercutions. Pour séduire et détourner les attentions, un programme politique d’agité habille le projet mafieux d’une bande scélérate.
Les ambitieux ne peuvent que se retrouver dans les espoirs jaillissant d’une corne remplie de paillettes. L’abondance est réservée à un cercle restreint de ceux qui se protègent mutuellement. Le vent des paroles bourdonne dans les oreilles et les naïfs pensent que des choses se fond tandis que les caisses sont vidées et qu’on leur dit de faire encore des efforts pour les remplir.
Agresser et se plaindre que c’est l’autre qui le fait
Ainsi, la première chose est de présenter un programme et de dire qu’il est bon mais pas compris. A cause de qui ? A cause de ceux qui ne savent pas l’expliquer alors que c’est leur travail. Ici il faut dénoncer les journalistes. Et c’est là que se cache la deuxième technique. Après le programme, la manière de parler.
Dire que l’on vient de haut et que l’on est si mal accueilli que le travail est rendu encore plus difficile. C’est un jeu dangereux, mais qui peut être flatteur quand on joue à l’élite qui descend voir le peuple.
En principal, c’est la technique de la plainte. Ce n’est pas tant la victimisation dont son contradicteur principal lui a fait le retour lors du débat télévisé de l’entre deux tours, c’est la technique de la plainte. La plainte pour attirer l’attention. Il sait que quelqu’un qui se plaint est plus écouté que celui qui est accusé et se mure dans le silence. Il sait que la plainte est porteuse de l’attention sécuritaire. Les coachs qui l’ont formé dans la fin des années 1980 alors qu’il faisait ses armes dans les hauts-de-Seine, lui ont enseigné les techniques sophistiques. Depuis, il s’est perfectionné…
La dernière carte pour conserver le pouvoir
Le Parisien du samedi 5 mai, rapporte la déclaration de Nicolas Sarkozy à ses partisans. Elle ressemble à une menace. Il saura quoi faire en cas de situation difficile : « N’ayez pas peur… Ça risque d’être une égalité parfaite, ce sera très très serré. Les résultats risquent d’être contestés, comme pour Bush en Floride. » Chacun sait que Bush a su comploter pour repasser. D’évidence Nicolas Sarkozy a préparé cette ultime carte. Il a prévenu jeudi soir à Toulon : « On aura la plus belle victoire qui soit : celle qu’on a refusé de nous donner et que nous avons imposé ! »
La ressource possible est simple. LePoint.fr rapporte les propos d’un ministre : « Il y a beaucoup de demandes de procuration. »
L’idéal serait en effet que les résultats ne puissent pas être garantis le dimanche soir. Si tel pouvait être le cas ou qu’un doute puisse être glissé, le tour pourra être joué.
Nicolas Sarkozy est un boulanger politique. Il devrait quand même se souvenir qu’en France, ceux qui se sont déguisés en boulanger ont été rattrapés…
Commentaire (1)
Finalement, malgré l’espoir de soulèvement politique qu’il avait provoqué, il a choisi de ne pas se mettre dans le courant de l’illégalité. Il lui reste maintenant à rendre des comptes…