Mathématiques & Géométrie

Fractale de la stella octangula, un bi-tétraèdre stellaire : nouvelle séquence mathématique issue de la géométrie 3D

Introduction

En explorant les propriétés géométriques des tétraèdres réguliers, dont j’utilise les principes systémiques dans le cadre du développement de l’ingénierie systémique relationnelle, pour assurer l’harmonie conceptuelle, avec un équilibre méthodologique des raisonnements, j’ai développé un nouveau concept. Celui-ci met en regard deux tétraèdres réguliers susceptibles de se former en Stella Octangula – cette élégante étoile à huit branches formée par l’interpénétration de deux tétraèdres réguliers. Par delà la symbolique que peut représenter cette configuration que j’ai nommé Bi-Tétraèdre Stellaire, j’ai en fait découvert une structure fractale remarquable qui ouvre des perspectives sur les séquences mathématiques.

L’observation

La Stella Octangula est connue au moins depuis la Renaissance. Lorsqu’on la décompose par ce que l’on perçoit immédiatement, on identifie 8 tétraèdres externes et l’œuf central est un octaèdre. Ainsi, ce n’est qu’un début : cette décomposition n’est pas seulement géométrique – elle est le point de départ d’un processus fractal infini.

Un processus de subdivision volumique

À partir des 8 tétraèdres initiaux, on peut appliquer une subdivision récursive :

  1. Étape 1 : 8 tétraèdres (décomposition initiale)
  2. Étape 2 : Chaque tétraèdre se divise en 4 → 8 + 32 = 40 tétraèdres
  3. Étape 3 : Les 32 nouveaux se divisent → 40 + 128 = 168 tétraèdres
  4. Étape 4 : 168 + 512 = 680 tétraèdres

Une formule mathématique

Cette croissance suit une loi précise :

a(n) = 8 × (4ⁿ - 1) / 3

où n représente le nombre d’étapes de subdivision.

Une Séquence : OEIS

Les premiers termes de cette séquence sont :

8, 40, 168, 680, 2728, 10920, 43688, 174760, 699048, 2796200...

Des propriétés remarquables

  • Croissance exponentielle : facteur 4 à chaque étape
  • Structure fractale : auto-similarité à toutes les échelles
  • Symétrie octaédrique : héritée de la configuration initiale

Visualisation

Applications et Perspectives

Cette séquence trouve des applications potentielles en :

  • Géométrie computationnelle : maillages tétraédriques adaptatifs
  • Cristallographie : modélisation de structures complexes
  • Fractales 3D : nouvelle famille de fractales volumiques

Code de Génération

Pour les intéressés, voici comment générer les termes de cette séquence (Python) :

def stella_bitetrahedra(n):
“””Nombre total de tétraèdres après n subdivisions récursives 4-aires,
en partant de 8 tétraèdres initiaux issus de la Stella Octangula.”””
return 8 * (4**n – 1) // 3

# Afficher les 10 premiers termes
for i in range(1, 11):
print(f”a({i}) = {stella_bitetrahedra(i)}”)

Et après ?

Cette découverte illustre comment des structures géométriques classiques peuvent encore révéler des propriétés mathématiques inédites. La stella octangula, étudiée depuis des siècles, a désormais un compagnon qui offre déjà une vaste richesse structurelle… Un ensemble de formules sont dans le tuyau pour enrichir ce travail qui ne va pas aller sans surprendre par ses perspectives…

Les nombres premiers constants

Depuis des millénaires, les nombres premiers fascinent les mathématiciens. On les connaît comme les “briques” fondamentales des nombres entiers, indivisibles, essentiels en cryptographie, en théorie des nombres et dans l’histoire des mathématiques.
Mais une nouvelle classe vient aujourd’hui enrichir leur univers : les nombres premiers constants (base 8 et 10). Référencé sur le site OEIS


🔢 Qu’est-ce qu’un nombre premier constant ?

Prenez un nombre premier, par exemple 83. Additionnez ses chiffres : 8 + 3 = 11.
Additionnez encore les chiffres du résultat : 1 + 1 = 2.
À chaque étape, on continue à additionner les chiffres du nombre obtenu, jusqu’à arriver à un chiffre unique.

Ce processus est appelé réduction numérique ou somme digitale récursive.

👉 Un nombre premier constant est un nombre premier pour lequel toutes les étapes de cette réduction donnent encore des nombres premiers, jusqu’au chiffre final.


📍 Quelques exemples :

2, 3, 5, 7, 131, 311, 887

  • 131 → 1+ 3+1 = 5  ✔ (premier constant)

  • 311 → + 3 + 1 + 1 = 5 ✔ (premier constant)

  • 887 → 8 + 8 + 7 = 23 (premier) → 2 + 3 = 5 (premier constant)


🧠 Pourquoi est-ce intéressant ?

Les nombres premiers constants forment une famille nouvelle, définie par une propriété numérique interne.
Ils ne sont pas seulement premiers : ils sont stables lorsqu’on les “réduit” par leurs chiffres.
Cette stabilité numérique en fait des objets remarquables, à la frontière entre la mathématique pure, la symbolique et l’informatique.


🧪 Ma découverte

  • Il existe une infinité de nombres premiers constants, mais c’est encore plus intéressant d’observer un suite sur plusieurs bases. Ici, je n’ai pris que deux bases, mais j’ai déjà fait plusieurs observations sur un ensemble de bases. Et quoi ?

    • Leur comportement est régulier, prévisible dans certains cas, et profondément lié à des propriétés cachées des chiffres.

    • Ils pourraient jouer un rôle dans le codage numérique, la cryptographie, voire la modélisation de structures stables en intelligence artificielle.


📚 En résumé

Les nombres premiers constants sont comme des primes résilients :
même quand on les décompose par leurs chiffres,
ils continuent à rester premiers, à chaque étape.

Ils incarnent une nouvelle façon de regarder les nombres premiers, non plus seulement comme objets isolés, mais comme trajectoires stables dans l’univers des chiffres.

sur l’encyclopédie des nombres entiers oeis.org