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La CEGOS refuse la médiation

La CEGOS refuse la médiation !

pots de terreJ’ai demandé à la CEGOS une médiation qu’elle refuse. Aujourd’hui, elle a obtenu que je sois condamné pour dénigrement.

40.000 euros !!!

La CEGOS a fait signifier le jugement sans médiation… Que devient l’agrément CEGOS du médiateur inter entreprise ?

Et je ne peux rien dire de plus.

Les médiateurs professionnels ?

Les médiateurs professionnels sont exclusivement membres de la Chambre Professionnelle de la Médiation et de la Négociation. Issus d’une même formation, titulaires du Certificat d’Aptitude à la Profession de Médiateur – CAP’M®, ils apportent la garantie de la performance. Leur devise est : un médiateur, une mission, un résultat. Tiers de confiance indépendants, neutres et impartiaux, ils agissent en toute confidentialité, afin d’obtenir des accords pérennes, dans le respect du code d’éthique et de déontologie de leur profession, le CODEOME.

Les médiateurs professionnels sont des spécialistes des stratégies et interactions en communication-SIC®, de la qualité relationnelle et de l’aide à la libre décision. Ils maîtrisent les mécanismes de l’adversité et de l’altérité et accompagnent les meilleures conditions du dialogue interpersonnel, social, commercial, sociétal…

Les médiateurs professionnels sont experts de la prévention et de la résolution des différends. Ils sont garants d’une approche inversée, fondée sur les invariants fondamentaux des conflits : juridiques, techniques et émotionnels.

Les médiateurs professionnels ont développé un vaste réseau international de compétences avec des avocats, des experts de tous secteurs d’activité et des spécialistes de la relation. Ils interviennent auprès de tous publics : particuliers, entreprises, organismes publics et privés.

Méta-foire en créativité

la balançoire de la bêtise

la balançoire de la bêtise

J’appelle ça une méta-foire. A-t-on jamais vu quelqu’un qui aurait besoin d’un pneu au bout d’une corde pour dégueulasser ses fringues ? Comme si en plus trouver un pneu était plus simple dans un pareil environnement que de mettre une planche en travers.

C’est le genre d’âneries qui trainent en formation depuis 25 ans qui ont le don de me consterner.

La démocratie peut-elle supplanter le régime économique en Europe ?

Alexis-TsiprasUn regard de médiateur professionnel est nécessaire pour éclairer la situation la Grèce et du peuple Grec. De vieilles discussions sont reprises et animées. Ce qui se passe n’est-il pas la conséquence de l’entrée de la Grèce dans la zone € ? Ou bien encore : plus anciennement, fallait-il laisser entrer la Grèce au sein de la CEE ? Et, en sourdine, sans pour autant ne pas être entendu, le débat sur le sens de la démocratie revient au devant des préoccupations, larguant les clans d’extrême droite, de Sarkozy à Lepen.

Finalement, le sujet politique est revenu grâce à l’étouffement économique. Il est revenu dans les conversations avec des sujets que nombre de citoyens n’ont habituellement pas l’occasion d’aborder. Ici, l’implicite est de savoir comment un peuple, en l’occurence les Grecs, peut décider de son sort au sein d’une communauté d’intérêts ? Le peuple est-il qualifié pour le faire ? Clairement, le peuple – celui d’en bas, cela va sans dire – est-il digne de confiance pour décider de ce qui le concerne en premier lieu, sa situation économique dont le déclin lui est imputé ?

Lire la suite sur l’Officiel de la Médiation =>

Les vingt ans de la médiation judiciaire au civile

Modes amiables de règlements des différends - médiation et conciliation

Modes amiables de règlements des différends – médiation et conciliation

La loi qui a institué le recours à la médiation en matière civile date du 8 février 1995. Vingt ans plus tard, un rapport de l’inspection générale des services judiciaires sur le développement des modes amiables de règlement des différends dresse un bilan peu élogieux du recours à la médiation judiciaire dans les affaires civiles et notamment familiales. Malgré cela, les auteurs recommandent le maintien du même système, en en renforçant les mêmes travers. Pourquoi et comment ?

Les médiateurs professionnels ont cherché à comprendre. Le document a fait l’objet d’une lecture rigoureuse.

En conclusion, les motivations des auteurs ne semblent pas être celle de servir les intérêts des justiciables pas plus que de déjudiciariser les différends… Toutefois, les professionnels de la médiation ne souhaitent pas en rester là et ont décidé d’offrir leurs réflexions pour apporter à la médiation le professionnalisme nécessaire à l’amélioration du service public.

Aux instances politiques de savoir sortir des jeux de lobbying et des corporatismes et prendre leurs responsabilités.  Lire l’article sur l’officiel de la médiation =>

Les valeurs de “Les Républicains” pour les nuls

Voyant ce que le peuple est capable de faire en politique, par exemple de suivre les choix suggérés par des factions organisées autour d’un système de préservation d’avantages, je me suis souvent demandé s’il était pertinent d’être « démocrate ». De la même manière, le mot « république » peut-il représenter aujourd’hui l’identification de la chose commune ? L’appropriation du nom « républicain » m’a conduit à chercher des réponses sur le site promotionnel. Le valez-vous bien ? Voici les valeurs de « Les Républicains » pour les nuls.

L’influençabilité à l’épreuve sur les réseaux sociaux

Illustration d'une opération hypnotique de la logique.

Illustration d’une opération hypnotique de la logique.

En combien de temps croyez-vous résister à un système logique absurde ?

Sur le réseau social Linkdin, j’observe qu’il n’y a aucune réponse logique à cette suite :

11 x 11 = 4
22 x 22 = 8
33 x 33 = ?

Les répondants proposent 81, 36, 18, 64, 256…

Pourtant, ce qui est flagrant, c’est que les deux lignes de départ servent à conditionner le lecteur sur une représentation fausse du système de calcul, en se fondant sur l’idée de “sortir du cadre pour être créatif”. Il s’agit d’entraîner incidemment vers l’absurde. Le test est concluant. C’est le même mécanisme qui est utilisé avec les “valeurs” du groupement politique “Les Républicains”. Notez bien que sur l’exemple de la suite citée, sur plus de 500 répondants, je n’ai trouvé qu’une seule réponse revenant à la règle logique donnant comme résultat 1089. Même après avoir dénoncé le mécanisme, les répondants continuent d’affluer pour répondre “en dehors du cadre”… alors même que ce n’est pas une preuve de créativité, mais d’influençabilité.

L’anaphore, dans le style Hollande, préside sur le site « Les Républicains »

Le discours est de type hypnotique. Pour obtenir ce résultat, l’anaphore préside à la présentation des valeurs de « Les Républicains », tel un hommage à François Hollande (cf. débat télévisé opposant les 2 candidats en 2012). Le décompte lui-même pourrait être significatif. Le mot « Républicain »est utilisé 20 fois et commence 13 des 15 injonctions de la page. Hollande avait tenu deux fois de plus avec les 15 « Moi, président » à la suite.

Décodeur général : La république des loups

Pour aller vite, voici une restitution de sens de l’ensemble du texte. Un total de huit mots représente les « valeurs » de « Les Républicains ». L’éthique n’a pas inspiré les rédacteurs. Dans leur vocable, le mot « valeur » glisse de l’ordre moral à la spéculation financière. Le discours flatte l’égo de ceux qui lisent l’actualité dans la bulletin mondain de la « high society ». Un « le républicain » est présenté comme un « self made made », dont la réussite est une affaire personnelle. Sa motivation est notamment de ne rien devoir à personne. Il aspire à la réussite. Il travaille et ne compte que sur lui et doit pouvoir en retirer un mérite exclusif. Il vit dans un monde d’adversité et ne connaît pas la signification de ce qu’est l’altérité ou la solidarité.

#Liberté

Liberté Travail Laïcité Justice

Liberté Travail Laïcité Justice

Ils écrivent : « Républicains », c’est le nom de ceux qui préféreront toujours la liberté à toutes les formes de dépendance, et choisiront toujours l’ouverture à l’universel contre l’enfermement communautariste, le sentiment d’une destinée commune à la guerre des origines et des mémoires.

Commentaire : 

Associer la liberté au sentiment d’une destinée commune par préférence à la guerre des origines et des mémoires, après avoir écrit qu’on est contre les communautarismes, c’est tenter de jouer sur des ambiguïtés entre élitisme et patriotisme. Pour plaire et séduire, les mots de cette proposition sont tous liés au registre affectif du langage. L’adverbe généralisateur « toujours », utilisé 2 fois, vient peser pour ajouter une force à la représentation spiritualiste d’un universalisme incongru, mais qui fonctionne ici juste pour un effet poétique.

Le mot liberté se retrouve mêlé à ceux de « dépendance », d’ « enfermement » et de « guerre ».

Néanmoins, dans le travail rédactionnel réalisé, c’est en fait le seul terme qui semble avoir fait l’objet d’une réflexion sur le choix sémantique associé. Il est cependant défini en creux, par opposition, comme si les « Les Républicains » n’avaient pas pensé à valoriser le concept de Liberté autrement qu’au travers de la peur.

#Travail

Ils écrivent : « Républicains », c’est le nom de celles et de ceux qui refusent d’abandonner à d’autres la maîtrise de leur propre destin, et qui veulent vivre debout, de leur intelligence, de leur travail, de leur mérite sans être redevable à personne.

Commentaire :

Le travail n’est pas une valeur, c’est un moyen pour vivre et tout le monde n’y trouve pas la satisfaction qu’il serait en droit de s’y procurer. Chercher à mobiliser autour de l’idée du travail renvoie inévitablement au souvenir « Arbeit macht frei » des camps de concentration. Aujourd’hui, le travail ne rendrait pas libre mais riche : « travailler plus pour gagner plus ». C’est une autre aliénation.

Placer le mot travail mot parmi des valeurs républicaines est non seulement une démonstration d’inculture, mais une insulte à l’idée même de la république.

Par ailleurs, si l’on fait abstraction de ce sens politique, le principe du travail est de contribuer à une oeuvre collective, non à une réussite personnelle, donc on est toujours redevable à quelqu’un du fruit de son travail et de sa réussite ; c’est ce qui fonde la solidarité entre les personnes au sein d’une société respectueuse des autres, promotrice et reconnaissante.

#Laïcité

Ils écrivent : Pour que demain, nos enfants retrouvent confiance dans l’avenir en continuant d’écrire une histoire de liberté, d’égalité, de fraternité et de laïcité, unissons-nous !

Commentaire :

La laïcité n’est pas une promesse « Pour que demain ». Nos enfants n’ont rien perdu en confiance : le sous entendu est un abus d’attribution d’un sentiment démagogique. La laïcité est une affaire de société et en premier lieu d’éducation. Elle ne s’inscrit pas dans une attente, mais dans une exigence présente.

La laïcité n’est pas une valeur non plus ; c’est un principe de séparation des systèmes religieux et de l’Etat républicain ; c’est une condition fixée pour établir des modes de vie en société afin de promouvoir la liberté de conscience.

Si nous voulons que les enfants aient confiance dans l’avenir, il convient de leur apporter l’éducation et l’ouverture sur des projets dynamiques, motivants et entreprenants, et aussi une connaissance du fait religieux pour leur épargner de se retrouver influençable dans des rapports de complaisance pour les « soumissions volontaires ».

#Justice

Ils écrivent : Nous appelons à nous rejoindre tous les Français qui aiment la République, ce miracle par lequel tant d’hommes dans le monde qui se sont endormis sujets, se sont réveillés citoyens, parce que ce mot signifie pour eux une certaine idée de l’Homme…

Commentaire :

La justice est une représentation mystique, un leurre paradisiaque pour réguler les relations sociales, autour d’un pacte religieux.

Par ailleurs, le statut de citoyen n’est pas propre à la république. Les sujets sont des citoyens. Les citoyens peuvent être tout autant asservis en république qu’en royauté, puisque c’est la comparaison sous-entendue par les rédacteurs. Dans tous les cas, le réveil des « sujets » ne s’est pas fait après une nuit de sommeil tranquille. La conquête des droits républicains et démocratiques ne sont pas le fruit d’un « miracle » ; ils sont le résultat d’une lutte avec de nombreuses victimes.

Progrès Responsabilité Mérite Autorité

Progrès Responsabilité Mérite Autorité

#Progrès

Ils écrivent : Nous appelons à s’unir à nous tous les Républicains qui ont dans leur cœur l’amour d’un pays dont l’idéal a transformé le monde.

Commentaire :

Cet appel apparaît plus chevrotant que vibrant. Il fait attribuer la transformation du monde à un sentiment, jouant sur une intonation démagogique. Cette transformation résulte d’une évolution de la pensée qui a touché une représentation universelle de l’humain, pas fondée sur un patriotisme.

Le progrès sociétal, autant des droits que des techniques, a été rendu possible par l’éclosion de la Raison et la diffusion de l’instruction.

L’oeuvre politique est à réaliser pour ce qui est d’assurer la répartition des richesses issues des progrès technologiques ; pour l’instant les appropriations et abus détournent les effets des progrès.

Dans tous les cas, la notion de progrès vient surfer sur l’idée des courants progressistes, sans en présenter le moindre contenu, seulement en tentant de récupérer le terme.

#Responsabilité

Ils écrivent : « Républicains », c’est ainsi que se nomment celles et ceux qui se battent pour l’émancipation de la personne humaine et pour le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

Commentaire :

Il est inutile de se battre pour la responsabilité. Ce vocabulaire invitant au rapport de force, sous-entendant l’idée de « guerre juste » et donc d’éliminations légitimes de vies innocentes, comme en Libye ou en Syrie, est pathétique.

Pour des personnes plus responsables, le seul moyen est l’éducation et donc la propagande des intérêts de la liberté. La liberté de chacun dépend celle de tous et c’est l’aide à l’éducation non à la destruction des vies qu’il convient de coopérer, au nom de la « chose publique ».

#Mérite

Ils écrivent : « Républicains », c’est le nom de celles et de ceux qui refusent d’abandonner à d’autres la maîtrise de leur propre destin, et qui veulent vivre debout, de leur intelligence, de leur travail, de leur mérite sans être redevable à personne.

Commentaire :

L’insistance à ne pas être redevable, conduit à la représentation américaine de la réussite : « self made man » sans le système de solidarité qui fait précisément le fondement et la sécurité de notre organisation sociale républicaine.

On peut observer là un détournement de conception sociétale, en même temps qu’une culture superficielle aussi indigeste que l’est la mal bouffe et la malnutrition des fast food.

Le slogan sous-entendu est celui de l’unification des loups solitaires : « En bande on est encore plus fort. »

#Autorité

Ils écrivent : « Républicains », c’est ainsi que se nomment celles et ceux pour qui le combat contre le fanatisme et l’intégrisme, contre l’obscurantisme et la déraison, contre la barbarie et la sauvagerie qui menacent toute forme de civilisation dans le monde, est au-delà de la droite et de la gauche.

Commentaire :

Encore du combat, rien de tel pour mobiliser les bagarreurs de l’existence qui ne réfléchissent guère autrement lors des appels à la mobilisation générale. L’autorité affichée ici est clairement celle d’un système répressif, justifiant les mesures liberticides de même nature que celui qui est stigmatisé.

Pourtant, il est évident que l’autorité de compétence est la seule autorité qui vaille. C’est ainsi que la priorité politique de toute société est l’éducation, la garantie de l’exercice de la liberté pour qu’elle puisse s’exercer notamment pour l’expression, la conscience, la décision, avec l’indépendance du système judiciaires, de la presse et de la médiation…

La république n’est certainement pas l’affaire d’un seul parti politique, encore moins d’un qui s’en revendique exclusivement.

J’ai décidé d’offrir de mon temps à la réserve citoyenne de l’éducation nationale

Initiateur de la médiation professionnelle, j’ai décidé d’offrir de mon temps à la réserve citoyenne de l’éducation nationale.

A la suite des attentats de janvier, la minute de silence demandée dans les écoles de la République en hommage aux victimes du fanatisme religieux islamique, n’avait pas été accueillie avec le respect attendu de la part d’élèves dans plusieurs établissements. Le 21 janvier, en réponse au manque évident d’entretien de la laïcité, François Hollande avait annoncé la création d’un nouveau dispositif de promotion des intérêts de la laïcité. L’idée a émergée d’une « réserve citoyenne d’appui » aux 64 000 établissements français est placée sous la houlette des rectorats.

Le 9 février, Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’éducation nationale, a confirmé la mise en place de ce nouveau dispositif. L’école fait ainsi appel aux ressources de la république : ses propres citoyens, pour mieux illustrer les avantages de la laïcité. « Dans la continuité de la grande mobilisation de l’École pour les valeurs de la République », les enseignants peuvent faire appel à des « intervenants extérieurs dans leurs classes pour illustrer leur enseignement dans l’un des champs d’expertise définis par le ministère. Il est d’ores et déjà possible d’y participer : des formulaires d’inscription sont mis en place. »

Les « champs d’expertise » ont été définis. Les réservistes doivent avoir des compétences dans les domaines : « histoire et mémoire », « monde professionnel », « santé et prévention », « actualité et médias », « arts et culture », « citoyenneté et valeurs de la république », « droit », « environnement », « international ». Le site de la ministre indique aussi que « d’autres compétences se manifestent comme sur les droits des femmes ou de l’enfant ».

Plusieurs médiateurs professionnels proposent d’ores et déjà leurs compétences en matière de qualité relationnelle, de promotion de l’altérité, de l’égalité des droits, de la laïcité et de la résolution des différends.

Il semble que les Français y sont très favorables. Déjà sur un échantillon de 1 008 personnes âgées de 18 ans et plus personnes, 37 % se sont déclarés prêts à s’y engager (Sondage Odoxa pour CQFD et iTELE, réalisé par Internet, les 5 et 6 février).

Sources :

Jean-Louis Lascoux Réserve citoyenne Education nationale

Jean-Louis Lascoux Réserve citoyenne Education nationale

La médiation plurielle et la médiation professionnelle : un nouveau droit

“Médiateur” ? Depuis quinze ans que j’ai écrit le premier livre de formation sur la médiation et que j’ai initié la médiation professionnelle, j’ai vu beaucoup de personnes à s’imaginer le devenir et autant à se revendiquer compétents. Les réseaux sociaux exhibent les revendications.

La médiation professionnelle, imitée pas égalée

De l’activité d’hier, aujourd’hui, nous pouvons parler de profession grâce à tous ceux qui se sont impliqués avec éthique au sein de cette formidable organisation qu’est la médiation professionnelle, avec l’EPMN, la CPMN et ViaMediation. Il a fallu identifier les démarches contraires, écarter l’amateurisme et promouvoir les compétences. Cette recherche a été entendu dans d’autres pays. Certains ont rapidement adopté l’idée de la médiation préalable obligatoire, mais en lui donnant le plus souvent une forme juridique, mélangé de psycho et de morale. Ce n’est pas cela la médiation professionnelle. La médiation professionnelle est associée à la liberté. Elle est indissociable de l’égalité des droits, de la liberté d’expression et bien évidemment de la liberté de décision.

nuage médiateur

La médiation professionnelle poursuit l’oeuvre révolutionnaire des acquis de la Liberté et de l’Egalité. Elle invente un renforce l’exercice de la liberté, en instrumentant la libre décision avec le droit à la médiation.

Certes de toute évidence, il existe différentes conceptions de l’humain. Elles co-existent dans la société. Elles impliquent chacune ses manières d’aborder la motivation sociétale, la dynamique relationnelle et donc la dynamique conflictuelle. Ainsi, la médiation ne peut pas être une et une seule. Diversité oblige.

Cependant, il existe une transversalité, et c’est avec la rationalité que l’on trouve les fondamentaux, pas les fondamentaux idéologiques, mais les fondamentaux scientifiques. C’est ce qui a permis les avancée révolutionnaire, avec la reconnaissance de la personne en tant que telle ; c’est ce que j’ai cerné et que je propose dans les formations après avoir pu mettre en oeuvre l’efficacité de cette méthodologie fondée sur la rigueur.

Le décret qui ouvre sur l’exercice du droit à la médiation

Avec le décret du 14 mars 2015, si on vous contraint d’aller en justice, vous pouvez exiger la médiation. La médiation vient instrumenter les personnes en conflit qui veulent aller en justice. La justice, c’est aller se soumettre à la décision d’un tiers, la médiation (professionnelle), c’est se faire aider par un tiers pour décider par soi-même.

Comprenons nous bien. Nous avons pu faire entendre que la médiation obligatoire est comme une ceinture de sécurité : elle permet d’étendre la liberté relationnelle sur le terrain où habituellement elle est mise sous tutelle judiciaire, vieille pratique de la féodalité.

Obligation de conseil des avocats

Vous n’avez pas réussi à vous faire entendre par quelqu’un devenu de ce fait un adversaire ? Un médiateur professionnel est compétent pour vous aider sur ce terrain relationnel où aucun autre ne sait faire. Cette médiation fait désormais partie des conditions qui à défaut d’être remplies rendent nulle le recours judiciaire. Ainsi, les avocats se trouvent engagés à assurer leur devoir de conseil sur cette question. Une nouvelle profession émerge : la profession des médiateurs dont vous trouvez les acteurs sur le tableau officiel des médiateurs professionnels.

Une école pour acquérir les compétences de la médiation professionnelle

En attendant, vous êtes “médiateur(e)” et vous pensiez que la médiation préalable obligatoire était un non sens. Venez apprendre votre métier à l’EPMN.

l’EPMN, nous proposons une formation pour savoir comment conduire une médiation performante, efficace et de qualité. Nous sommes les initiateurs du droit à la médiation et de la qualité relationnelle, en tant que discipline : la médiation professionnelle. Vous pouvez acquérir les techniques de la confiance pour aider les autres à mieux structurer leurs pensées dans les moments relationnels difficiles.

Symposium de la médiation professionnelle 2014

Les médiateurs professionnels ont trois organisations: une école (EPMN), une organisation professionnelle syndicale (CPMN) et un réseau de partenaires (ViaMediation). Ils organisent chaque année le plus important évènement sur la médiation des relations en octobre depuis plus de dix ans.

Une date importante de leurs organisations est bien évidemment celle du lancement de la médiation professionnelle, en 1999-2000, lors de la première formation et de la publication de mon ouvrage “Pratique de la médiation professionnelle” aux édition ESF, tandis qu’il n’existait pas à l’époque d’autre idée sur la professionnalisation de cette approche des relations dégradées. Le cheminement a été somme toute rapide. Une enjambée. Mais il n’est pas fini. On parle désormais d’une décennie…

Sur le site de l’école professionnelle de la médiation et de la négociation, vous trouverez l’historique du développement de cette nouvelle discipline et de l’organisation qui aujourd’hui est garante de l’éthique et de la déontologie professionnelle.

2014 est une nouvelle étape : la présidence de la CPMN passe à mon ami Henri Sendros-Mila qui est désormais la tête de pont du projet de la promotion du droit à la médiation. C’est avec lui que nous nous lançons vers cette décennie que nous avons définie après plusieurs années à chercher ce qui m’avait semblé fondamental : la posture des médiateurs professionnels au regard de la société.

Désormais, les médiateurs professionnels représentent la profession garante de l’exercice de la libre décision. Ils sont les seuls à promouvoir de manière rigoureuse la volonté de chacun à mieux s’impliquer dans ses choix et ses projets. Ils sont les seuls à se référer à une posture concrète d’altérité. C’est donc avec toujours autant de plaisir que je vais continuer avec Henri et tous les membres de la CPMN a impulser cette démarche.

Et j’aime particulièrement cette légèreté que nous avons conçue pour représenter la médiation professionnelle, notamment avec le flah-mob qui va avoir lieu aujourd’hui et dont vous verrez les vidéos prochainement, ainsi que les autres interventions artistiques. La médiation professionnelle est en effet la dédramatisation relationnelle. Elle est moins une alternative à la dramatique scénarisation judiciaire qu’une voie naturelle de la qualité des relations.

J’apprécie enfin le fait que tous ensemble nous soyons clairement dans une voie où nous oeuvrons pour une démarche généreuse, autant respectueuse des personnes que des groupes, essentielle pour soi et pour les autres.

Une partie de la couverture médiatique est assurée par France Info.