Google, la violation quotidienne banalisée
De la diversité au monopole commercial
Sur internet, lorsqu’on se lance dans une recherche, l’automatisme Google s’impose de plus en plus. Oubliés les Altavista, Lokace, Ecila, Exalead et autres Ask qui ne savent pas tous lire les requêtes ou donnent dans la dyslexie. On peut rester nostalgique de KartOO. Il y avait dans ce moteur de recherche une visualisation des relations entre les sujets et les sites. C’était puissant. Une présentation trop en finesse.
L’écrasante simplicité
Google a imposé son champ de cyclope au centre de nos écrans, et le géant Microsoft a engagé une procédure pour abus de position dominante. On aura tout vu. Mais l’avenir en réserve d’autres… La bagarre de ces géants du capitalisme, qui s’absorbent, se bouffent, se détruisent, a pour enjeux les milliards de petits centimes que chacun est susceptible de dépenser.
Tout cela reste très paisible et se déroule dans les bureaux. La culture Google se développe. Elle impose ses recherches par mots clés, l’ immensité de liens jaillis d’un système d’une intelligence douteuse, avec des liens publicitaires immédiats. La culture est nivelée. La publicité est devenue la sanction normale, banalisée, de l’accès à une éventuelle culture. L’information est googolisée. Le mot va entrer dans les dictionnaires.
Les gagnants-gagnants au frais des consommateurs et usagers
Les dirigeants de ces boites se sont-ils rencontrés pour discuter de leur business à Paris, aux tuileries, lors de la réunion qui leur a été organisée aux frais de la princesse française ? Ils sont dans de tels délires financiers qu’ils en oublient les fondamentaux de la civilisation humaine. Ils jouent de la négociation gagnant-gagnant, sachant que dans cette pratique les perdants sont les clients, les utilisateurs, les usagers, les consommateurs. Ce sont ceux-là qui paient pour que les deux autres soient gagnants-gagnants.
Tout le monde sous surveillance marketing
En attendant, Google se rend incontournable et enregistre les histoires de vie, pillent les boîtes email, géolocalise, enregistre les goûts dans les moindres détails. Les voitures de Google passent et espionnent tout le monde. Personne n’y échappe. Les observations de la CNIL et ses amendes n’y changent rien.
L’analyse menée sur ces données par la CNIL a permis de constater que GOOGLE avait enregistré, outre des données techniques (identifiants SIID et adresses MAC des points d’accès Wi-Fi), de nombreuses données concernant des particuliers, identifiés ou identifiables (données de connexion à des sites web, mots de passe de messagerie, adresses de courrier électronique, échanges de courriels révélant notamment des informations sensibles sur l’orientation sexuelle ou la santé des personnes).
Si les théoriciens du complot international apparaissent aujourd’hui encore comme des délirants, leurs élucubrations risquent bien d’être les vérités de demain.
Anticiper au service du mieux être
Avant de se lancer dans une crise sécuritaire, il faudrait bien mettre un terme à ces stockages incontrôlés. Il devient indispensable de mettre en place un consortium du futur afin de réguler les activités de ces sociétés tentaculaires de la surveillance, de l’espionnage et de l’exclusivité commerciale.
Commentaires (2)
[…] Il s’agit du fichier des gens honnêtes, selon l’expression du sénateur UMP François Pillet. On citera, en premier sur ce fichier, les décomplexés : Charles Pasqua, Jacques Chirac, Alain Juppé, Éric Woertz, Dominique Strauss-Khan, Dominique de Villepin, Bernard Tapie, Nicolas Sarkozy, Christine Lagarde… Comme si on avait besoin d’un fichier pour les épingler. Évidemment, ceux-là, vous, moi et nos voisins… Tout le monde sera en bonne compagnie. Il suffira de croiser tout cela, d’une puce électronique à l’autre, avec les informations ramassées par Google. […]
Google vous spame et c’est oups, désolé, pardon, on recommencera plus tard