Alerte, politicien, le peuple a besoin de toi !
La guerre est entrée dans les rues de Paris, au nom d’une religion suicidaire et d’intérêts liberticides. Des hommes pour qui la vie ne valait plus rien se sont lancés dans un périple criminel dont l’horreur se mélange avec la consternation et pour certains une peur vengeresse de même nature que la criminalité qu’ils dénoncent.
Dans ces heures terribles où la violence suicidaire tend à se répandre avec les moyens des armuriers et leur technologie meurtrière qu’ils vendent aux camps qui s’affrontent habituellement ailleurs de par le monde, le parasitisme idéologique est un autre danger pour nos libertés. Ne pas avoir peur, c’est ne pas s’incliner, ne pas faire allégeance aux promoteurs des idéologies autoritaires et sécuritaires.
Intervenir dans la cité, c’est avoir plus qu’une vision locale de la vie politique. L’actualité le démontre d’une manière cruelle. La politique c’est avoir une vue globale et anticipatrice pour construire ce que l’on souhaite non ce que l’on réprouve. Nous voulons une société de paix, d’éducation, de solidarité, de progrès, d’épanouissement, d’entente, d’entraide ; nous ne voulons pas d’une société d’insécurité, de vengeance, de restriction, de misère, d’adversité et de mépris.
Alerte politicien, tu es dans un fauteuil bien calé, protégé, et certains de ceux qui détiennent des responsabilités, notamment à l’assemblée nationale, sont souvent mis en cause pour leur manque de probité. Le moment est venu de montrer ton implication dans ce rôle de tribun et donner à chacun l’accent dont il a besoin pour maintenir le cap général des fondamentaux de notre organisation sociale : la liberté, pas d’autoritarisme, l’égalité, pas de hiérarchisation, la fraternité, pas de discrimination.
Alerte politiciens, vous nous devez de vous impliquer dans nos objectifs qui participent du pacte social. Toutes les femmes et les hommes politiques doivent prendre part à cette discussion mobilisatrice. Elle est la seule à pouvoir endiguer la déferlante de violences et de crimes qui s’abat de manière imprévisible. Elle conduit à un devoir de dialogue, notamment sur l’impérieuse laïcité. Elle amène une réflexion qui manque à ces personnes fanatisées et suicidaires, dont la mort profite à des manipulateurs aux intérêts liberticides. Certains politiciens parasitent cette misère humaine pour faire passer leurs propres intérêts accompagnés de leurs conceptions autoritaires inévitablement encore plus destructrices de notre héritage de solidarité et de projet de mieux vivre ensemble.
Se mobiliser aujourd’hui, ce n’est pas faire front de guerre, mais faire front d’éducation et de liberté.
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