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Quelque chose à dire sur Marine Lepen ?

Le jeu de cache-cache auquel se livre de toute évidence le parti le plus partisan de l’autoritarisme en France muselle nombre de personnes. La peur commence à intimider. Les courtisans s’entraînent aux ronds de jambes. Le souvenir ne suffit pas. Serait-ce trop ancien ? Pourtant, l’évidence n’est guère contrastée lorsque l’on se tourne pour regarder la leader du premier parti contre les libertés déjà malmenées…

Alors, Marine Lepen, quelque chose à dire sur elle ? Un médiateur professionnel m’a répondu : rien. Ce n’est pas mon avis. En effet, bien qu’elle pourrait prêter à se méfier ou à rire, Marine n’a aucun talent. Ses parents, et surtout son père, l’on faite fade. Mais comme il faut bien expliquer l’impact populaire, des journalistes trônant sur des média grand public lui attribuent un charisme que l’aboyeuse du Front National n’a pas. Refusant d’imaginer que seule la connerie humaine justifie son ascension politique, on fouille dans le creuset de la logique des événements.

C’est tristement plus simple. Elle répète son père comme une fille trempée dans une sauce bidouillée par Sigmund Freud. Tandis qu’il grognait, elle joue la petite fille donneuse de leçons à la m’dame ou au m’sieur de la radio-télé. Elle feint la complicité avec la populace qui va voter pour elle et dont elle ne connait rien. Il tentait de rivaliser avec Georges Marchais. Tribun des soirs de beuverie, il a attiré en nombre les arsouilles en mal de reconnaissance. Ils lui ont trouvé un slogan de pochtrons, digne du programme de galère qu’elle serait capable de concocter “Les gars de la Marine“. Il lui a refilé son auditoire comme on passe un bâton merdeux à la génération suivante.

Dans cette fange populacière où grouille la vermine et les valets, elle se vautre. Elle jubile de ses reparties prévisibles comme le scénario d’une série télévisuelle, style les feux de la bêtise, de la haine et de la jalousie. Les journalistes se plaisent à la taquiner. A-t-elle bien compris ? Marianne de la vulgarité, elle prend un air hautain et simule l’outrage. Elle affiche l’autosatisfaction de la plus stupide des décérébrées. Ca marche. Elle éructe à la manière du vieux singe, mais le clown est mal cloné. N’y-a-t-il pas eu erreur dans le dosage hormonal ? Les journalistes la trouvent devenue nationalement fréquentable, oublieux de son incurie dans le Nord-Pas-de-Calais. Elle s’incline dans une révérence sournoise d’une matrone vengeresse. Elle est devenue une femme politique et gouaille comme les femmes publiques ne le font plus.

Avocate frustrée et pétaradante, la virago Lepen tenterait-elle d’imiter le bruit de la Harley Davidson ? Ca ne masque guère l’engin, même si ça fait bien trottoir. Elle doit se faire des injections de testostérone pour développer et cultiver à la manière féminine la plus grosse part de la connerie masculine.

La question que j’en viens à me poser est de savoir pourquoi cette Marine là n’a pas été invitée par TF1 pour augmenter le panel de son carré de VIP dont le niveau correspond tout à fait à cette serveuse de lieux communs.

Et pour terminer, faut-il discuter avec Marine Lepen ? La peine de mort, l’immigration, les expulsions, les tests ADN, le renforcement sécuritaire, etc… Autant de non-sujets de discussion avec l’héritière électoraliste. C’est comme si on me proposait de discuter sur la question de savoir si on devait me priver de liberté… Un débat qui n’en n’est pas un.

L’année du Mexique a duré moins d’un jour…

Il s’agissait d’un événement culturel. Le Mexique devait participer à une année d’exposition en France, à la demande même du président Sarkozy. La proposition remonte à la visite officielle du président Français au Mexique en mars 2009. Les programmes étaient prêts, les dépenses engagées. De part et d’autre. Les objectifs ne portaient aucunement sur le système judiciaire. Il s’agissait de favoriser la coopération dans les secteurs économique, scientifique, technologique, touristique, éducatif et culturel, mais aussi de la santé, et du développement durable. Et l’affaire Cassez a débordé de la discussion judiciaires et des pourparlers diplomatiques. Deux années de coopération pour la mise en place des manifestations ont été balayées.

Nicolas Sarkozy a pris la décision de contrer les institutions mexicaines. Il a voulu imposer que l’année du Mexique soit dédiée à Florence Cassez condamnée à 60 ans de prison pour participation à des activités criminelles, dont rapts et kidnappings, demande de rançons, etc… La réponse mexicaine ne pouvait qu’être un refus de s’exposer à l’insulte politique. Le président Felipe de Jesús Calderón Hinojosa a été logique. Il a annulé la participation du Mexique à l’événement français. Pourquoi venir en France se faire insulter ?

Côté Français, le résultat n’est pas brillant. Non seulement les programmations ont été annulées, mais dans une période où l’on veille aux grains, la dépense publique a été importante et, au final, ce n’est pas avec cette action irréfléchie que Florence Cassez aura eu un meilleur sort.

Je vous propose de signer une pétition pour normaliser les relations politiques France-Mexique.

Une personne en colère

Vue dans la rue, prise au dépourvu, une personne explose son conflit au téléphone : “Je suis une fille normale…” dit-elle, en s’interrogeant sur ce que l’autre voudrait qu’elle fasse, se suicide peut-être.
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Tellement absorbée par son histoire, elle ne peut prêter attention à rien d’autre. Encore moins à moi qui la filme. Les automatismes de la vie lui permettent seulement d’avoir une certaine vigilance pour avancer physiquement. Son histoire la porte ou la transporte. Elle va, rasant les murs qu’elle suit et qu’elle fuit. Elle raconte son histoire au détour de tous les carrefours. Elle a fermé son sens critique sur toutes les autres formes de réalité. Un monde s’est construit en elle et l’a enfermé, et les autres avec elle.

Elle jouerait sur la scène de la vie un personnage de Luigi Pirandello : “Chacun de nous projette un univers dans lequel il s’enferme et les autres avec lui.”… sauf l’observateur qui s’inquiète de ce que cette forme d’auto-enfermement ne l’atteigne pas… ou plus. Un moment, pris en flagrant délit d’hébétude.

16 états américains sans la peine de mort

Un pas de plus vers le respect social de la vie humaine vient d’être franchi aux États Unis où la peine de mort est très répandue. Cette fois c’est dans l’Illinois, le fief du président Barack Obama, que la peine de mort vient d’être supprimée, alors que le nouveau gouverneur, Pat Quinn, s’était déclaré favorable aux exécutions capitales. Il a ratifiée l’abolition de ce châtiment barbare en déclarant : “Notre système de peine capitale est intrinsèquement truffé d’erreurs“.

L’illinois fait ainsi parti des États encore minoritaires à ne plus la pratiquer face aux trente-quatre autres États fédérés sur cinquante. Le débat avait éclaté en 1999 lorsque des étudiants de la Northwestern university avaient réussi à prouver l’innocence d’Anthony Porter à deux jours de son exécution. Grâce à eux, aujourd’hui, dans cet État, c’est quinze personnes qui vont donc sortir du couloir de la mort .

La violence collective et individuelle, le racisme, la bêtise se concurrencent pour justifier la peine de mort. Osez découvrir le site favorable à une abolition inconditionnelle de la peine de mort.

Procès Chirac, procès politique…

Le compagnon Pasqua

Avec les procès contre Charles Pasqua, le ministre de l’intérieur français qui détient un record pour les affaires, les poursuites en justice, les comparutions devant des juges d’instruction et les condamnations, c’est le tour de Jacques Chirac à devoir rendre quelques comptes devant les tribunaux qu’il a réussi à contourner jusqu’à maintenant. Le système d’influence est justement au cœur du débat et c’est lui qui dans cette affaire se débat. A y regarder de prêt, la mise en cause de l’ancien maire de Paris et président de la République française peut paraître badine. Comparer aux affaires Pasqua, que ça ! des combines.  Des arrangements entre copains pour augmenter les revenus en créant des postes sans rien faire. Autrement dit, des emplois fictifs qui ont bien intéressés des élus encore en exercices.

Sur fond d’affaire Juppé

C’est dans ce bain de trafic d’influence et de financement occulte du parti RPR devenu UMP, que l’actuel ministre des affaires étrangères a trempé. Pour ces méfaits, Alain Juppé a bénéficié en appel de la clémence judiciaire. Il a été condamné à un an d’inéligibilité. A peine terminé, il se précipitait à Bordeaux, renversait le conseil municipal et se réinstallait sur le siège du Maire. Pourtant, en première instance, les juges avaient été clairs : « Alain Juppé […] a délibérément fait le choix d’une certaine efficacité en recourant à des arrangements illégaux […]  la nature des faits commis est […] contraire à la volonté générale exprimée par la loi ; qu’agissant ainsi, Alain Juppé a, alors qu’il était investi d’un mandat électif public, trompé la confiance du peuple souverain. […] ». Condamnation : 18 mois de prison avec sursis et 10 ans d’inéligibilité.

En appel, l’embarras des juges était lisible : « Il est regrettable qu’au moment où le législateur prenait conscience de la nécessité de mettre fin à des pratiques délictueuses […] , M. Juppé n’ait pas appliqué à son propre parti les règles qu’il avait votées au parlement. Il est également regrettable que M. Juppé  […] ait maintenu la négation de faits avérés. Toutefois, M. Juppé s’est consacré pendant de nombreuses années au service de l’État, n’a tiré aucun enrichissement personnel de ces infractions commises au bénéfice de l’ensemble des membres de son parti, dont il ne doit pas être le bouc émissaire. »

A cette occasion, le juge préférait fermer les yeux sur le fait que l’intéressé et ses acolytes ont bénéficié sans détour des fonds publics détournés. Ils ont organisé à leur profit des réunions, des repas, des soirées, payé des locaux politiques, financé des campagnes, pour finalement atteindre l’objectif d’être élus et percevoir les rémunérations afférentes aux fonctions qu’ils ont ainsi obtenues.

L’espoir existe d’un système judiciaire indépendant

A voir la situation et les personnes impliquées, comme Jean De Gaulle, petit fils du général, François Debré, frère du président du Conseil constitutionnel, l’épouse de Robert Poujade, il est évident que les personnes se jouent du système. Comment condamner un ancien président de la république ? N’a-t-il pas été élu grâce aux moyens récoltés illégalement ? L’Histoire ne se refait pas . Elle sera entachée de la corruption manifeste.

Toutefois, ne pas faire ce procès, n’est-ce pas encore une fois prendre le risque d’ajouter au discrédit de la classe politique et de la main mise sur le système judiciaire ?

A la lumière de ce qui se passe en ce moment, on comprend pourquoi, à titre préventif, l’actuel président de la république a tenté de faire disparaître le système des juges d’instruction. L’échec de cette tentative témoigne qu’il existe bien un espoir quant au fonctionnement sain de cette organisation sociale. Un espoir, car les injustices sont criantes, tandis que le pouvoir politique tente d’attirer l’attention des électeurs sur les affaires de mœurs. Ce détournement de l’attention n’a pas d’autre but que de faire monter le sentiment d’insécurité, tandis que les affaires sont classées par une justice emportée par les groupements d’intérêts politiques.

Comme dans l’affaire Tapie, les plus démunis sont les perdants

Quelle que soit la date du procès concernant cette affaire, l’éventuel décès de Chirac n’empêchera pas la poursuite de ses co-inculpés et les sanctions, le cas échéant, pourraient bien être à l’image du premier procès Juppé. Ce qu’il faut bien retenir, c’est l’injustice flagrante qui est ressentie par le plus grand nombre des concitoyens. La qualification même de la fraude apparaît inéquitable. Cet argent détourné ne l’a-t-il pas été pour permettre aux bénéficiaires de se maintenir dans des fonctions ? Ne leur a-t-il pas permis d’obtenir d’autres fonctions, encore plus importantes et rémunératrices et de poursuivre en utilisant cet ascenseur social ? Cet argent n’a-t-il pas été détourné au détriment des plus pauvres d’entre les Français ? Certains d’entre eux n’ont-ils pas simultanément à ces détournements de fonds publics été accusés outrageusement d’abuser du système de solidarité ?

A chaque fois que l’argent est pris indument dans les caisses des collectivités publiques, c’est autant d’argent en moins pour les actions de solidarité. Ce sont les plus nécessiteux qui en pâtissent. Et, sans paradoxe, ce sont eux qui sont mis à l’index par les auteurs des abus de bien sociaux. Alors, dans ces affaires, le remboursement de l’argent public devrait a minima être la règle.

Évidemment, le système judiciaire est là pour rendre les décisions au nom du peuple français. Le problème est que certains trouvent les moyens légaux ou illégaux, on l’a vu dans l’affaire Tapie, d’empêcher le système judiciaire d’agir. On pourrait s’attendre à ce qu’il applique la loi de manière aussi équitable envers tous les citoyens, de quelle couche sociale qu’il provienne. Ainsi une partie de la confiance dont les Français ont besoin envers leurs institutions pourrait être rétablie.

Le médiateur et l’andouillerie

Dans le petit monde de la médiation, les vendeurs d’andouilles se sont donnés rendez-vous. Vous savez, ça se passe dans une rue.

Un jour, un vendeur d’andouilles ouvre son andouillerie. Il l’appelle la meilleure andouillerie du quartier. Vient se loger en face de sa boutique un concurrent. Celui-ci baptise sa boutique : la meilleure andouillerie de la ville. Très rapidement, un autre s’installe et baptise son échoppe : la meilleure andouillerie du canton. Et voilà que la rue se peuple de vitrines d’andouilles. De chaque côté, l’envolée sémantique agrandit la surface territoriale. Chacun plus que les autres : de la région, du pays, du continent, du globe… Pour finir, il y a dans cette rue, une toute petite surface, mais le charcutier a désormais pu indiquer : la meilleure andouillerie de la rue.

En médiation, voici les nouveaux arrivés. Vous ne serez pas étonné(e) de trouver sur votre chemin de nombreux instituts et désormais la course est à la même sophistique. Chacun y va de sa revendication territoriale : un institut français, un européen et rassurez-vous, il existe aussi un institut mondial… A quand l’institut universel ? Ne pourrions-nous nous demander où est la blague ? Mais il n’y en avait une et c’est devenu la réalité. Avec ces gens là, la médiation pourrait bien se retrouver à la rue.

L’andouillerie est un bon commerce. Les tenants de ces organismes ont là une voie pour leur reconversion.

Dans cette histoire, j’aime bien l’idée de la chambre et de l’école. Sans revendication territoriale, parce que la médiation n’est pas une affaire de territoire ou de culture.  Et ceux qui ont besoin des médiateurs sauront où venir et revenir…

American express et tromperie

Depuis plus de 5 ans, j’avais une carte American express. Comme beaucoup de voyageurs d’Air-France, je m’étais laissé tenté par cette carte avec le cumul des miles pour obtenir des billets en retour de ma fidélité souvent bien contrainte. Et puis l’autre avantage apparent était de pouvoir payer avec cette carte au prélèvement pas plus différé que la carte bleue, mais qui ajoutait aux miles. Je pensais que les commerçants étaient sélectionnés. Et surtout que l’avantage premier d’American Express offrait une garantie qu’en cas d’incident les choses allaient pouvoir se clarifier, se débloquer, s’arranger. Plus de cinq années sans problème. Enfin, coup de bol pour moi. Sans le moindre incident de paiement. American Express était content. Moi, je payais. American Express m’envoyait sa pub pour les nouveaux commerçants entrés dans le réseau…

(suite…)

Ma raison, mon émotion, ma fantaisie

L’ouverture de ce site pourrait correspondre à réaliser un portail de mes activités, centrées sur la médiation, la médiation professionnelle. Avec le WikiMediation le sujet est largement abordé. Tous les autres sites sont là pour encadrer le sujet. Avec le Mediatoroscope, la médiation a son fil d’actualité ouvert aux autres professionnels.

J’ouvre ma tribune. Ce site personnel me permet une expression différente. Un livre posé sur la table du net. Des pages de partis pris. Mes positions, mes centres d’intérêt, mes humeurs, mes amusements… Ce sont les pages qui vont accumuler mes réflexions, combinant ma raison, mon émotion et ma fantaisie. Je vais y aborder ce par quoi je suis convaincu, ce qui me plait et ce qui me séduit, ou pas.