La survie aux Etats-Unis d’Amérique s’apprend dès l’école
Grippes : ceux qui vivent de la fabrication des vaccins se portent bien…
Compliance – film de manipulation
Le mot "compliance" en anglais signifie la conformité et évoque la malléabilité pour se conformer. D'où ce titre pour un film sur la manipulation agaçante pour le spectateur qui se sent inévitablement pris en otage, à moins qu'il y trouve lui-même une complaisance.
L'histoire
La journée commence par quelques contrariétés anodines pour Sandra, gérante d'un fast-food. Tandis que la journée est lancée, elle reçoit un appel d'un policier qui porte des accusations de vol sur une jeune employée. L'appel va transformer Sandra en auxiliaire de la voix du policier. La jeune caissière va se soumettre à ses injonctions, puis d'autres membres du personnel vont se prêter au jeu de la voix, se passant le combiné sans jamais raccrocher ou demander le numéro de téléphone de leur interlocuteur. La jeune femme va se déshabiller jusqu'à être violée.
Fiction ou réalité
Le film est présenté comme tiré d'événements vrais. Il paraîtrait qu'aux Etats Unis un homme aurait passé une soixantaine de coups de fil dans trente Etats différents pour manipuler de cette façon des personnes et leur faire faire des choses de ce genre. Quoiqu'il en soit, le scénario a tout lieu d'agacer. Il est évocateur de multiples situations, de la manipulation la plus simple à la prolifération des rumeurs.
Un sujet politique et social
De la crédulité humaine, à la soumission déjà traitée dans "I comme Icare", où l'expérience de Milgram est présentée sous les yeux d'Yves Montant, en passant par les manipulations politiques dénoncées par Hannah Arendt (Du mensonge à la violence), le rythme du film, lourd, lent, voir assommant, donne le temps de penser.
En tant que spectateur, il faut ne pas être là pour ne pas savoir où le scénariste nous entraîne. Le viol est à la clé. Il suffit d'attendre. Les ficelles de la manipulation sont grosses. Elles sont tellement énormes en tant que spectateur qu'on peut se demander comment c'est possible. Mais. Mais voilà, ce n'est pas impossible. C'est vraisemblable. C'est sorti du réel.
Cela dit, le film est trop long, les scènes d'un réalisme cru . Non seulement l'ambiance est glauque, mais le scénario est d'une pesanteur sans intérêt. A partir avant la fin.
Votre psychothérapeute vous embrigade-t-il (elle) ?
Arnaque gonflée à l’alcootest… Bientôt la désobéissance civile ?
La couleur des sentiments
- le remord qui est ce sentiment de n'avoir pas fait quelque chose ou au contraire d'avoir fait une chose que nous regrettons ;
 - la rancune qui est ce sentiment que quelqu'un nous a fait ou pas une chose que nous regrettons d'avoir subi sans plus nous affirmé ou pouvoir le faire ;
 - et la rancœur qui est ce sentiment et chargé d'amertume envers une personne, pour ne pas avoir pu l'affronter lorsqu'elle a fait quelque chose (ou pas) à l'égard d'une autre pour qui nous éprouvons de la sympathie.
 
The Artist – un film politiquement engagé, muet, à regarder les yeux bandés
La race des humains…
Une pièce de théâtre se joue en ce moment à la Comédie des Champs Élysées à Paris, Race. Elle met en scène une préoccupation typiquement américaine du rapport à la couleur de la peau, avec les jeux d'autorité, de position sociale et de tendance à contrecarrer les habitudes de conception.
Un jour viendra le tour des oubliés de ces discussions : les descendants des indiens autochtones... Pour l'instant, on aborde les questions qui sont finalement les plus faciles.
La pièce Race tendrait à faire réfléchir. Présentée comme ayant une thématique transversale, son propos s'appliquerait à toutes les formes de discrimination. Encore faut-il qu'elle rencontre le bon public. Rencontrer des personnes convaincues est un minimum pour faire un peu recette. Vu l'esthétique de Sara Martins, elle peut déjà rencontrer un premier public...
Le sujet est dans la ligne de la controverse de Valladolid et de 12 hommes en colère.
 Google, la violation quotidienne banalisée
Google a imposé son champ de cyclope au centre de nos écrans, et le géant Microsoft a engagé une procédure pour abus de position dominante. On aura tout vu. Mais l'avenir en réserve d'autres... La bagarre de ces géants du capitalisme, qui s'absorbent, se bouffent, se détruisent, a pour enjeux les milliards de petits centimes que chacun est susceptible de dépenser.
Tout cela reste très paisible et se déroule dans les bureaux. La culture Google se développe. Elle impose ses recherches par mots clés, l' immensité de liens jaillis d'un système d'une intelligence douteuse, avec des liens publicitaires  immédiats. La culture est nivelée. La publicité est devenue la sanction normale, banalisée, de l'accès à une éventuelle culture. L'information est googolisée. Le mot va entrer dans les dictionnaires.
Les gagnants-gagnants au frais des consommateurs et usagers
Les dirigeants de ces boites se sont-ils rencontrés pour discuter de leur business à Paris, aux tuileries, lors de la réunion qui leur a été organisée aux frais de la princesse française ? Ils sont dans de tels délires financiers qu’ils en oublient les fondamentaux de la civilisation humaine. Ils jouent de la négociation gagnant-gagnant, sachant que dans cette pratique les perdants sont les clients, les utilisateurs, les usagers, les consommateurs. Ce sont ceux-là qui paient pour que les deux autres soient gagnants-gagnants.
Tout le monde sous surveillance marketing
L'analyse menée sur ces données par la CNIL a permis de constater que GOOGLE avait enregistré, outre des données techniques (identifiants SIID et adresses MAC des points d'accès Wi-Fi), de nombreuses données concernant des particuliers, identifiés ou identifiables (données de connexion à des sites web, mots de passe de messagerie, adresses de courrier électronique, échanges de courriels révélant notamment des informations sensibles sur l'orientation sexuelle ou la santé des personnes).Si les théoriciens du complot international apparaissent aujourd'hui encore comme des délirants, leurs élucubrations risquent bien d'être les vérités de demain. Anticiper au service du mieux être Avant de se lancer dans une crise sécuritaire, il faudrait bien mettre un terme à ces stockages incontrôlés. Il devient indispensable de mettre en place un consortium du futur afin de réguler les activités de ces sociétés tentaculaires de la surveillance, de l'espionnage et de l'exclusivité commerciale.