recherche en physique scientifique
A Bifractal Integer Sequence from Recursive Subdivision of the Stella Octangula
Croissance bifractale tétraédrique : une suite entière dérivée de la subdivision récursive de la Stella Octangula
Fractale stella octangula : une suite géométrique bifractale à potentiel théorique et industrielIntroduction philosophique
La manière dont nous voyons le monde conditionne profondément la manière dont nous le vivons. Cela peut sembler paradoxal, voire non académique, de commencer une étude mathématique par une réflexion d’ordre philosophique. Tant pis. Je n’ai pas été formé par les voies académiques traditionnelles : je suis autodidacte — en tout, y compris dans ce que j’appelle le tourisme existentiel. Certaines visions du monde projettent partout des arrondis, des courbes lissées, comme si adoucir les contours était la voie naturelle vers l’harmonie. C’est une illusion. Il n’y a rien de plus complexe, ni de plus exigeant, que d’arrondir véritablement les angles. Car ce geste — en apparence simple — exige un ajustement précis entre des éléments dissemblables, une gestion des tensions, et une tendance à négocier les points de rupture. On y retrouve les fondements des modèles de pensée économiques, administratifs, managériaux, avec tout le lexique qui les façonnent. C’est à partir de cette relecture fondatrice entre angle et arrondi, entre structure et adaptation, que je propose ici une approche bifractale : géométrique dans sa forme, mathématique dans son expression, philosophique dans sa visée.Définie en 1509 par Luca Pacioli dans son traité De Divina Proportione, l’objet dont le nom de Stella Octangula sera donné par Johannes Kepler, est initialement pensée comme un symbole de proportion divine, dans l’esprit néoplatonicien de la Renaissance. Les illustrations de Léonard de Vinci lui confèrent un statut emblématique d’harmonie géométrique incarnée. Elle est redécouverte en 1609 par Johannes Kepler, qui y voit une forme parfaite, résultant de l’interpénétration de deux tétraèdres réguliers inversés. Plus tard, Leonhard Euler (1707–1783) formule la relation topologique fondamentale V−E+F=2, marquant une étape décisive dans la formalisation des structures closes. Ce progrès, en apparence neutre, tend paradoxalement à enfermer la Stella Octangula dans une lecture statique et figée. Ma proposition s’inscrit dans une tout autre logique : réouvrir la figure vers des perspectives dynamiques et systémiques, en la réinscrivant dans le champ des fractales, concept introduit dans les années 1970 par Benoît Mandelbrot. L’application bifractale présentée ici vise à détacher la Stella Octangula de sa clôture topologique traditionnelle, pour en faire le support d’une croissance récursive ajustative, à la fois volumique (8-aire) et planaire (4-aire). C’est cette réinterprétation structurelle qui justifie mon choix de l’appeler désormais Bi-Tétraèdre Stellaire : · une appellation qui insiste sur son potentiel combinatoire, · sa dynamique de subdivision (organisée autour d’un Fractocentre®, et non d’un barycentre académique), · et sa capacité de déploiement hiérarchisé dans des modèles fractals d’ingénierie. Il ne s’agit plus d’un simple objet géométrique : c’est un modèle opératif, à la croisée de la précision mathématique, de la complexité fractale, et d’une visée systémique ajustative. |
- une subdivision volumique 8-aire, appliquée aux tétraèdres externes de la structure ;
- une subdivision planaire 4-aire, centrée sur le cœur géométrique, le fractocentre®.
Jean-Louis Lascoux – Bordeaux – 2025/08/02
[1] Diogène Laërce, Vies et doctrines des philosophes illustres, Livre VIII, §12. ____Télécharger le document intégral avec en + les éléments mathématiques et géométriques (PDF) : A386761 : une suite géométrique issue de la subdivision tétraédrique d’un octaèdre régulier A386821 : Total tetrahedra in bifractal subdivision of stella octangula